Chapitre 5 : prit dans le casse du siècle

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PDV Antoine

Il est midi et comme d'habitude on fait la queue pour le resto U avec Malik. On est tout les deux fans des BTS mais on évite d'en parler dans les lieux public, faut dire que pour deux jeunes hommes comme nous ça craint d'être fan des BTS, même si ce groupe est juste génial, ils sont trop beaux, ils chantent trop bien, ils dansent trop bien, fiouuu faut que je me calme moi, c'est pas le moment de fangirler.

J'ai failli craquer et rompre notre pacte de secret à Malik et à moi, en parlant des BTS là maintenant.

Ce midi c'est pâtes carbo, mon plat préféré, alors je suis trop content même si j'avoue je préfèrerais manger ce repas en écoutant du BTS, mais le pacte m'en empêche, snif c'est trop triste.

On prend nos plateaux avec Malik et on va s'installer sur une table inoccupée. On parle de livres, l'autre sujet qui nous rapproche vraiment tout les deux. Au final, on a pas mal de points en commun avec Malik, c'est peut-être pour ça qu'on s'entend bien.

On parlait de Tolkien quand un grand fracas nous parvint depuis l'entrée du resto U, ce qui coupa notre conversation, à mon grand désespoir. On entendit un vague « Fais pas de geste brusque ou je te dézingue ». Je me penche sur le côté pour apercevoir ce qui arrive alors que plusieurs personnes se sont déjà levées pour aller y jeter un coup d'œil.

Je vois une poignée de ces personnes voler dans la cafèt tels de vulgaires billes. Moi personnellement je suis figé, cloué à ma chaise. Je vois Malik se lever de sa chaise, mais je le retiens par le bras avec un regard suppliant. Il se rassoit devant mon air de chien battu.

C'est alors que j'entend encore une voix d'homme venir de l'avant du resto « Putain mais Arthur t'en rate pas une tu m'avais dit qu'ils avaient de la monnaie ici, MAIS ILS PRENNENT QUE LES CARTES IZLY BORDEL ! » suivi de quelques paroles d'excuses étouffées par les cri de l'homme énervé. « TU ME DESESPÈRES VRAIMENT, COMMENT TU VEUX QU'ON DEVIENNENT LES MAÎTRES DE L'UNIVERS COMME ÇA ??? ARGH HUHUHUHUBREHHHHH KRAGHHUHUHREUFBOGFSDKN BRHHHHHURGHURGUHRG » l'homme était semble-t-il atteint d'une pneumonie.

Cette fois c'en était trop pour Malik et en ignorant mon regard de chien battu il se lève et se dirige vers l'avant du resto dans l'espoir de satisfaire sa curiosité, n'y tenant plus je me lève aussi.

C'est alors qu'une botte traverse la salle m'évitant de peu. « Restez loin d'ici si vous voulez pas être blessés » cria une voix féminine. Une peluche salamèche suivit de près la botte. Et moi je restait là bouche bée devant le spectacle qui s'offrait à nous.

Il y avait quatre personnes, habillées en latex moulant et brillant, tous avec un masque sur la tête qui cachait seulement le haut du visage. 

Le jour après l'aube (TOME 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant