Chapitre 19 : coincé avec le pire enfoiré que la Terre ait porté

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PDV Mac

C'est la merde. Je crois que je vais craquer. Et tuer des gens. Beaucoup de gens. Avec violence. Et sans éprouver une once d'empathie.

Hein ? C'est un peu extrême ?

Ben croyez-le ou pas, mais c'est parce que la situation est vraiment critique.

Vraiment très critique.

Quelqu'un vient de me voler tout mon capital sympathie auprès des étudiant(e)s.

Et ce quelqu'un, c'est cet empaffé d'élève de psycho, celui-là même qui squattait mon cours l'autre fois.

Un certain Michel ? Mickael ? Mikail ? Ah c'est ça, Mikail, aka le sale voleur de plan cul.

Je vous jure, il me donne des envies de meurtres.

Bon pour vous resituer la situation, on est enfermés dans un hangar, c'était le meilleur plan pour moi, plein d'étudiantes à rassurer, personne pour le faire à ma place. Une fois que ça c'est fait, j'avais juste à attendre qu'on sorte de là –si on sort un jour- d'attendre quelques jours, le temps qu'elles cogitent sur ce qui s'était passé, qu'elle se rendent compte à quel point je suis super génial et à quel point j'ai été là pour elle et Hop ! le tour est joué, je les prend dans le placard à balais.

C'était un plan parfait, vraiment parfait.

Mais il fallait que cet enfoiré de Mikail vienne mettre son grain de sable dans l'engrenage et fasse tout caboter. Je le déteste. Je le hais. RAHHHH. Tous les mots de la langue française ne suffiraient pas à décrire ma haine envers lui.

Parce qu'avec son « sens critique » et sa « chill » attitude, il a rassuré tout le monde, tourné en dérision les super-vilains et les chameaux (ainsi que la société mais ça c'est une autre histoire), et par dessus tout rendu insensibles les filles à mon charme par un quelconque maléfice. Surtout que c'est un putain de gaucho. « La société c'est dla merde, le capitalisme ça pue »

Du coup, je boude dans mon coin depuis un jour maintenant.

Ça m'emmerde tellement que j'en ai oublié la faim.

Ah oui et aussi le mec qui avait disparu, il a réapparu, et un mec lui a sauté dessus, je mettrais ma main à coupé que leur relation n'est pas purement amicale. D'ailleurs, je pense que toutes les filles qui avaient fantasmé sur lui et qui ont été témoins de cette scène ne fantasme plus tant que ça sur lui.

Bref, comme dirais les jeunes « OSEF ». J'espère qu'on va vite nous sortir de là, je vais pas supporter longtemps de voir toutes les étudiantes la bouche en cœur autour de « Mikaka ». 

Le jour après l'aube (TOME 1)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant