Partie 7

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On était tous réunis après le repas à l'extérieur du lycée entrain de parler de la fameuse soirée de l'équipe de Malik. Enfin plus Prue, Yaël qui avait réussi à sauver sa Vanessa et cette dernière justement. Moi je ne faisais que pensée à la course de ce matin, mais aussi le regard d'Héra sur moi. Néanmoins aucun de mes amis n'était au courant de cette altercation.

De son côté Hadriel avait à nouveau disparu, je ne l'avais pas aperçu pendant le déjeuner et Héra aussi par la même occasion. Maelan arrête de penser à lui !

- Maelan ? Cria Prue en m'arrachant un cheveu.

- Aie, dis-je en tenant mes cheveux, mais tu es folle ?

- Excuse-moi mais ça fait une heure qu'on te parle.

- Oui bon ça va, pas la peine de m'arracher les cheveux.

- Or vu ta petite tignasse on va rien remarquer. Bon alors tu vas y aller avec qui?

- Partir où?

- Tu me désespères vraiment, dit-elle en soupirant. Tu te rends avec qui à la soirée?

- Ah...Euh Malik, dis-je doucement.

En relevant la tête, l'incompréhension pouvait se lire sur le visage de mes amis. Dans d'autre circonstance la scène aurait peut-être drôle.

- Quoi?

- Malik? Comme Malik de l'équipe de rugby?

- Non celui des ONE DIRECTIONS, dis-je en passant une main dans les cheveux, OUI CELUI DE LEQUIPE DE RUGBY.

- Maelan tu es sûr de toi ? Demanda Yaël.

- C'est juste une soirée au final, je ne vais pas mourir je pense et les choses sont claires entre lui et moi.

La cloche nous annonça la reprise des cours. Ma dernière phrase resta quand même en suspens dans un petit coin de ma tête. Ce n'était qu'une soirée au final, oui mais avec la présence de la moitié du bahut, de Malik et le plus dangereux de tous...Hadriel. Elle pouvait-être mouvementée.

Le soir en arrivant chez moi, j'avais eu la surprise de découvrir mon père dans le salon entrain de lire un journal.

- Papa ?

- Ah bonjour, fiston. Dit-il en se levant pour me serrer dans ses bras.

Un geste tellement affectueux, mais qui était étrange, pas qu'il ne l'était pas mais ce genre de démonstration était assez rare depuis le décès de ma mère. Je répondis quand même à son étreinte un peu maladroitement d'ailleurs.

- Tu rentres tôt, dis-je en posant mon sac dans le fauteuil.

- Je ne suis pas parti au boulot, j'ai eu une soirée assez mouvementée.

- D'accord.

- Tu veux manger un truc spécial ce soir ?

- Comme tu veux papa.

Il ne me répondit que par un « un très bien » avant de reprendre place, dans son fauteuil. J'avais vraiment l'impression de ne plus avoir de force. Il y avait eu trop d'événement dans cette journée et ma mémoire qui me faisait toujours défaut. J'entrais dans la cuisine pour prendre, une bouteille d'eau. Une fois l'objet en main, je m'appuyais contre la porte du frigo en m'octroyant un soupir.

Je portai la bouteille à mes lèvres, en me positionnant face la petite fenêtre de ma cuisine qui m'offrit une vue sur les bois. Il fallait peut-être y retourner pour comprendre ce qu'il m'était arrivé hier et expliquer enfin l'énorme bleu dans mon dos. Mon regard fut soudain par attiré par un mouvement sur la droite.

In the WoodsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant