XXIII

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Le soleil brille aujourd'hui
Il fait chaud et beau dans nos vies
Ce printemps éternel nous le devons
A ton regard ton sourire mon amour
Je serais toujours près de toi.'

Cette voix chantonnait dans mes rêves sans me dévoiler le visage de la personne qui me chante cette chanson. Pourtant vu la tendresse avec laquelle cette femme me berce je suis prête à parier que c'est ma mère. Et je la vois disparaître dans un goufre sans que je ne puisse rien faire. «Maman» me suis-je écriée en me réveillant soudainement.

Je vais prendre un bain avant que les servantes ne viennent m'aider à m'apprêter pour la joute. Chaque année elle a lieu pour déterminer le meilleur combattant du royaume. Comme j'aurais aimé y participer mais malheureusement je ne suis pas éligible. D'abord parce que je suis une femme et en plus d'être de sang royal. Mais lorsque je serais reine j'abolirai toute ces lois.

Je suis allée retrouver mon père pour qu'on arrive ensemble dans l'arène. A notre arrivée la foule s'excitait encore plus. Nous avons pris place et mon père a donné le signal du lancement du tournoi. Deux chevaliers ont commencé à se battre et avec l'engouement du peuple, les combats étaient encore plus attrayants.

Soudainement un chevalier mystérieux est apparu. Il a pointé mon père du doigt et a jeté son gant à terre. La surprise fut generale. Le fait qu'un chevalier jette son gant à terre montre qu'il veut affronter son adversaire. Et dans ce cas précis, son adversaire est mon père. Il n'a pas repondu tout de suite ça fait maintenant assez a longtemps que je n'ai plus vu mon père mener un combat. C'est vrai qu'il s'entraîne tous les jours mais ce n'est pas la même chose. Surtout que cet homme dégage une mauvaise aura. Il s'est approché de nous l'air menaçant. Les gardes ont essayé de l'arrêter mais mon père leur a demandé de se stopper. Mon père s'est levé de son siège se rapprochant de l'homme en question.

-Qui es tu étranger et que veux tu ?

-Juste un combat votre grâce.

-Cela ne reponds pas à ma question. Veuillez retirer votre casque.

-Majesté je ne crois pas que voir mon visage soit si important ce qui importe là c'est que je vais vous tuer.

Les murmures se font fait de plus en plus nombreux de la part des gens du peuple. Mon père ne semblait pas s'en préoccuper il paraissait plutôt amusé par ce que venait de dire ce mystérieux homme.

-Vraiment me tuer. Retorque mon père en souriant . Et si je refuse le combat.

- Je ne pense pas que ce serait approprié mais si vous refusez je révèlerai ici même ce que vous ne voulez pas qui se sache.

Il est approché de plus près de mon père et a murmuré quelque chose à son oreille et son visage s'est soudain décomposé.

-Demain à 9 heures pétanque se tiendra ici même un combat entre votre roi et cet individu.

L'homme a ensuite disparu dans un brouillard. Les gardes essayaient de calmer les gens du peuple et mon père a pris la parole.

-Cher habitant d'Atlasia un terrible danger menace notre royaume et l'homme qui vient de se présenter à l'instant n'est pas un mage mais un démon. Mais ne vous inquiétez pas moi, votre roi, vous promets d'ôter la vie à ce démon.

Les gardes ont fait évacuer les habitants en essayant de les rassurer. A peine mon père et moi sommes rentrés au château qu'il a lancé une reunion avec le conseil. Je vois bien qu'il m'évite et je suis trop curieuse donc je me transformée en oiseau et suis restée aux fenetres de la salle du conseil.

*Pdv Roi*

J'ai convoqué une reunion du conseil à l'instant à cause de ce que ce demon m'a dit. Les barrières qui protègent Atlasia sont pourtant impétranable et indestructibles. Les 12 douze conseillers et moi même se sont assis pour discuter

Immortels:le destin d'Ophélia  (PAUSE, RÉÉCRITURE, CORRECTION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant