Chapitre 61

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Je me réveilla en même temps que les premiers rayons de soleil. Je laissa Maverick dehors et rentra pour aller dans la chambre d'Érine. À 5h30, tout le monde dormait encore, le son qui sortait de ma chambre habituelle m'informer que Ken ne devait pas avoir dormi et regardais un film ou un truc du genre mais franchement je m'en foutais. Sous les draps de ma meilleure amie, je continua ma nuit en bien meilleure position jusqu'à ce qu'on toque.

-Mh... C'est qui?

-Ken.

-Dégages.

-Ton père m'a dit de te dire que y a ta chocolatine qui t'attend.

Je soupira, m'enveloppa dans une couverture et sortit en trombe sans calculer le grec qui me suivait. J'attrapa la viennoiserie dans sa poche et retourna le plus vite possible dans la chambre de mon amie en verrouillant la porte.

-Flo, faut qu'on parle...

-Non. T'avais qu'à réfléchir avant. Je veux pas te voir. Ni te parler. Dégages.

Je l'entendis s'asseoir contre la porte et soupirer. Le connaissant, il n'allait pas lâcher, pas tant qu'il n'aura pas obtenu ce qu'il voulait. Après avoir manger sur le bureau, je retourna au lit et me rendormi.

-Ken? Qu'est ce que tu fais là? Demanda ma mère quand elle vit le concerné au sol.

-Elle est dedans. On s'est un peu embrouillé hier soir.

-Un peu ou un peu beaucoup?

-La seconde option.

-Avec elle, c'est le temps. Elle sortira de sa tanière au bout de d'une bonne dizaine de sieste et de remise en question. Elle a toujours de l'eau et de la wifi avec son chargeur, elle va pas mourir si tôt.

Il sourit en coin à l'idée déjà que je puisse sortir un jour de là, mais cela ne serai pas de refus que ce soit avant demain, le jour du départ à Sète. Ma mère prit alors Ken au salon, il n'allait pas dans le couloir toute la journée.

-Elle t'aime vraiment, si ce n'est pas trop grave, elle te le pardonnera.

-Le truc, c'est que je lui ai un peu dit que ses études d'histoire on servit à rien...

-Oh, c'est pas nouveau, on lui a dit tellement de fois. Tu n'as fais que remuer le couteau dans la plaie.

-Rien que ça... Soupira t-il.

Il se cala sur le canapé. Je ne sortis pas de la journée, seulement en début de soirée; l'envie d'aller nager était trop forte. Je retourna à ma chambre discrètement et me mis un autre maillot.

-Flo... Tu es sortie... Ken fit-il en me voyant traverser le salon.

Il me suivit jusqu'à dehors et je rentra doucement dans l'eau. Maverick qui était un quemandeur professionnel de câlins, se cala contre le grec pour des papouilles.

-Écoutes, c'est pas ce que je voulais dire, je sais que c'est important pour toi...

-Ken, je m'en bas les couilles sérieusement. Tu l'as dit, c'est fait. Faut que je vois la réalité en face.

-Mais je me suis emporté, je sais même pas pourquoi j'ai dis ça et puis...

-Mais ferme là putain, c'est bon j'ai compris. Je vais retomber dans tes bras comme une faible, on va baiser, tu vas être content. Tu repars à Sète et moi à Paris et l'affaire est réglée.

-Je veux pas que tu retournes sur Paris comme ça... Je suis vraiment désolé. Vraiment.

Je nagea jusqu'à lui et m'assis sur le rebord à ses côtés. Il passa sa main chaude sur la peau fraîche de mes cuisses.

Fil RougeWhere stories live. Discover now