Chapitre 69

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-PUTAIN KEN, T'AS FOUTU OÙ LA GAMELLE DE LA CHIENNE? Criais-je alors que je faisais les sacs pour partir à Nice.

-JE L'AI DÉJÀ MISE DANS LE SAC!

-Ah... Finissais-je en vérifiant ses dires. Merci...

Celui de la chienne bouclé, je m'attela à finir le notre. Ses caleçons, mes dessous, ses joggings, mes jeans, ses sweats, mes pulls. Je le rejoignis à la cuisine avec Destins Liés en fond. Il essayait parfois de recréer ma recette de pâtes au thon qu'il ratait à chaque fois.

-Je suis sûr que t'as oublié un ingrédient rien que pour me faire chier... Se plaigna t-il.

-Mais bien sûr mon Kenny. Tu penses que moi? Ton coeur? Aurais fait exprès d'enlever un ingrédient? Jamais de la vie. Je m'assis sur le plan de travail juste à côté de la plaque où il faisait cuire les pâtes.

-Sale traite. Depuis le début tu me mènes par le bout du nez?

-Peut-être.

Il se mit entre mes jambes et me caressa les hanches.

-Tu oses faire ça à ton Kenny préféré? Tu vas le regretter.

Il passa sa main entre nos corps et toucha l'intérieur de mes cuisses alors qu'il embrassait mon cou et mes épaules sensuellement. Je pris sa ceinture et la déboucla en même temps que son t-shirt se retrouve par terre. Il se décolla pour égoutter les pâtes tant dis que je boudais les bras ouverts. Une fois accrochée à son torse il nous amena dans la chambre où il balayait les sacs du lit pour que je m'y allonge.

Son visage était légèrement plus fatigué que d'habitude mais cela ne l'arrêta de continuer son idée. Une fois les derniers habits au sol, on se mit sous la couette à cause de la fraîcheur de la chambre dû aux fenêtres ouvertes plus de tôt. Je le laissa parcourir mon corps de sa bouche et ses gestes me remplir de bonheur. Tout les deux dépistés, moi sous pilule, le plaisir tel quel était irremplaçable. Je passais ma main dans ses cheveux humides alors qu'il avait ses lèvres dans mon cou et nos bassins qui se quittaient et se retrouvaient à rythme régulier. Ses baisers étaient flou et imprécis alors je le repoussa et le mis sur le dos et laissa faire mon bassin. Il n'arrivait même pas à finir ses mots à chaque coup de reins. Je pris son visage et l'embrassa quand il atteint son maximum avant de me caler contre lui en continuant l'échange de nos langues qui se connaissaient parfaitement.

Jal gratta à la porte, elle détestait nous attendre, je me leva et la laissa se diriger vers l'édredon.

-T'es trop belle. Dit-il alors que je me rediriger vers lui.

Je mis sa main sur son visage pour qu'il arrête de parler.

-Je me suis pas épilé les jambes ni le maillot, t'es sur de ce que tu vois? Je lui écarta les yeux.

-Ça t'as pas empêcher de prendre les rênes non? Ballec que ça pique quand je passe les doigts dessus, c'est pas comme ça que t'as un orgasme.

Je lui frappa le torse et il m'attira contre lui.

-Tant que t'as pas la pilosité de Jal, ça me va.

Il ria et je le tambourina avant d'enfiler de nouveaux dessous et de remettre la valise sur le lit à côté de la chienne qui renifla ce que j'avais mis dedans.

-Mais t'as le temps encore...

-On part demain à 5h pour être à Nice en fin d'après-midi, tu te sens de faire le sac à 3heures? Non. Alors laisses moi faire.

Fil RougeWhere stories live. Discover now