Belle nuit, nuit d'amour

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Public averti. . Interdit aux moins de 18 ans. Lemon (sexe explicite). Relation établie. Première fois. 4606 mots.

Cette nouvelle est dédiée à l'Oeil du Phoenix, la lectrice du brouillon, depuis août 2017 ou depuis 2018.

Notes: Mon titre est encore issu d'une musique, assez évidente à trouver, surtout si je vous dis: opéra. Sans transition, ce recueil a 6877 vues, ce qui est astronomique, encore merci, je ne l'aurais pas cru si on me l'avait dit ! Surtout que quand j'ai publié ce recueil le premier octobre (vous pouvez vérifier) donc il y a un an, sur le Wattpad français, il n'y avait pas de recueil de nouvelles avec victorian johnlock, alors avec de l'érotisme !  Bref, l'attention que vous portez à ce recueil est énorme, les ami.e.s ! Spécialement pour un recueil avec peu d'érotisme, au final. Et maintenant que l'érotisme est là, incarné dans cette nouvelle qui m'a conduit à publier ce recueil, toujours la première à mes yeux, je crains qu'elle ne vous déçoive. Un peu comme cette menace dans un film d'horreur qui se révèle être une image de synthèse mal faite ou une marionnette similaire à ce que sait faire une enfant.. La sexualité c'est comme la politique, tout le monde en parle, ça génère des débats, même des débats sur l'absence de débats ! Au fond, les commentaires m'effraient. Mais, la peur n'évite pas le danger, alors je publie à mes risques et périls, ainsi que les votre !

PS: J'ai fait davantage de recherches sur l'anatomie humaine que sur les vêtements victoriens pour cette nouvelle, veuillez m'excuser pour les éventuelles erreurs.

D'ailleurs j'ai fait tellement de recherches que je sens que certains passages fleurent bon le "C'est pas sorcier". Quoique ce serait bizarre, vous imaginez un épisode sur la prostate, "-Mais dis-donc Jamie ! Comment fonctionne cette glande uniquement atteignable par un toucher rectal ? -Eh bien Fred, c'est très simple !" Je m'emporte..

Bonne lecture !

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Pressés l'un à l'autre, ils manifestaient le désir avide d'assouvir des pulsions longtemps réprimées. Holmes avec une facilité déconcertante l'attira contre lui, le faisant basculer, le docteur se réceptionna sentit le talon de l'homme sur le bas de son dos. Il ressemblait ainsi: à un félin se renversant pour avoir une meilleure prise sur son adversaire ou sa proie. Autant dire que cette souplesse inattendue annonçait une plaisante soirée. Watson l'embrassa de nouveau après avoir échangé un sourire, il ne put s'empêcher de demander « Baritsu ?*»

La réponse était affirmative, mais un grognement désapprobateur lui fit entendre que ce n'était ni l'endroit ni le moment pour discuter de sports de combats nippons.

En dépit de sa position passive, Holmes était entreprenant, voire agressif, intensifiant les baisers, l'étreignant comme s'il manquait d'air sans lui. Sa langue était maladroite, mais ses mains d'une redoutable précision. Ce fut Watson qui rompu l'étreinte, étant plus qu'à l'étroit dans ses vêtements. Le détective lui avait déjà eu l'idée de se débarrasser d'une bonne partie de ses habits, il profita donc pour déboutonner la veste de son biographe, lui retirer son pantalon et scruter son Watson.

- Vous appréciez le spectacle ? S'enquit le docteur.

- Oh non, je ne l'apprécie pas, je le savoure.

- Holmes. .parfois vous êtes vraiment. . .

- Saisissant ? Surprenant ? Stupéfiant ?

- Espiègle.

Ce choix de vocabulaire ne semblait pas plaire à celui admirant la vue d'un sous-vêtement, laissant peu de place à l'imagination, de cuisses musclées, il se laissa néanmoins couler en arrière avec une certaine grâce innée espérant goûter à plus de passion. Le lit émit un craquement, le docteur soupira, il lui avait pourtant proposé d'aller dans sa chambre. Malgré son intelligence le détective était quelque peu désordonné, négligeant et apparemment inexpérimenté puisqu'il enclavait sans le vouloir une bonne partie de leurs mouvements. Ces aspects ne le déplaisaient aucunement. Sous lui un corps albâtre s'impatientait, il déposa sa bouche ainsi que sa moustache dans son cou, ce qui eût pour effet de provoquer un petit gloussement, il était chatouilleux. Or lorsque ses mains glissèrent sur son torse, se déposant au creux de ses reins, Holmes déglutit une idée ancrée dans son esprit.

Les Délices IllicitesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant