Aïda

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57.

Ibrahim - lève pas les yeux au ciel quand j'te parle ca m'énerve.

- mais t'entend ce que tu dis là ? tu sais quoi je vais même pas me justifier, en tout cas, je ne sais qui est-ce qui te manipule mais bravo lui franchement chapeau, sache que s'il y a bien quelqu'un qui devrait se méfier niveau fidélité c'est bien moi.

Ibrahim - eh tu vas ou là ? qui t'as dis qu'la conversation était terminée ?

- je vais me coucher, lâche moi s'il te plais.

Il me lance un sal regard avant de me lâcher. Non mais pour qui il se prend ? Puis comment ose-t-il me mettre en garde sur ma fidélité envers lui ? Il a fumer c'est pas possible. Sur ce je pars me coucher fortement contrariée.

Le lendemain, j'avais prévue de passer une petite journée avec mon frère comme au bon vieux temps. Je me suis donc préparé pour l'occasion.

Ibrahim - tu vas ou ?

- tu ne travail pas toi ?

Ibrahim - bah si j'suis là c'est que j'travaille pas non ?

- *soupir* je vais sortir avec mon petit frère

Ibrahim - sortir ou ? pourquoi il vient pas ici ?

- commence pas s'il te plais.

Ibrahim - pourquoi tu...

- bonne journée Ibrahim !

Je ne m'attarde pas plus sur lui et je m'en vais rapidement. Je sais pertinemment qu'il va m'appeler et m'envoyer un message de menace et honnêtement j'en ai rien à faire. Je vais chercher mon frère chez mes parents dans la joie et la bonne humeur.

En arrivant chez mes parents, comme toujours je retrouve Cédric et mon frère. Ils sont pire qu'un couple eux.

Cédric - la plus belle des moches !

- ah ah ah très drôle.

Assad - c'est bon j'suis prêt

Maman - le gâte pas trop, il fait des bêtises à l'école en s'moment, j'attend seulement que ton père le corrige parce que si c'est moi il va finir au pays wallaye.

Je regarde Assad qui fuis mon regard et se dirige vers la porte.

- bon on va y aller à toute l'heure t'inquiète maman je vais lui parlé.

Ahmed - non mais c'est bon je l'ai bien giflé hier il a compris j'pense

Maman - c'est pour ca qu'il été fâché hier soir ?

Ahmed - *rire* il voulait pleuré carrément

C'est un sadique lui quand il s'y met. Après je suis partis rejoindre Assad et je compte bien moi aussi lui passer un savon. Je le retrouve en bas en train de discuter avec Younes.

Younes - ah cava Aida ?

- cava hamdulilah et toi ?

Younes - ouai tranquille, bon j'vous laisse Assad on s'voit Dimanche oublie pas tes protèges tibias hein

Il me fit un signe de la main et s'en alla en trottinant. Il parait beaucoup plus joyeux depuis qu'il est marié.

Je rejoins ma voiture suivis de mon frère qui sait pertinemment qu'il va en baver une fois dans la voiture. L'école pour moi est quelque chose d'ultra important, en France sans étude et sans ambition tu ne peux pas rien faire. Surtout qu'Assad souhaite footballeur comme la majorité des garçons il pense espère percer plus tard mais il pense jamais à une roue de secours.