Chapitre 6: Révélations

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    Le jeune Ashton Adams s'est échappé de l'hôpital psychiatrique dans lequel il avait été enfermé il y a deux ans, après avoir tué 6 jeunes filles. Il est grand, possède des cheveux noirs et des yeux verts. Cet homme est un véritable danger publique, c'est pourquoi nous demandons à toute personne pensant l'avoir vu de contacter au plus vite les autorités compétentes, ou le numéro qui s'affiche en bas de votre écran. Chaque témoignage susceptible de nous aider à le retrouver sera récompensé. Maintenant, passons aux actualités concernant...

    Le plus effrayant ne fut pas les paroles de la présentatrice en tailleur bleu marine, qui ressemblait à un véritable automate, mais bien la photo qui s'affichait juste à côté d'elle. Un jeune homme d'une vingtaine d'années, aux cheveux aussi noirs que le charbon et au regard émeraude hypnotisant. Sur la photo, il tenait la pancarte d'identification que tiennent les détenus lorsqu'ils sont photographiés après leur arrestation, et je dus admettre qu'il était plutôt mignon. Mais son sourire faisait plus penser à un psychopathe ayant achevé son œuvre plutôt qu'à un dragueur attendrissant. Un sourire sadique, démoniaque, qui disait « tu es la prochaine sur ma liste ». Le plus flippant ? Non, ce n'était pas son sourire, mais bien son visage en lui-même, qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à l'homme pendu dans ma cuisine, ou au frère jumeau de l'homme s'étant fait passé pour un simple baby-sitter. Mon cerveau était en surchauffe, tous les indices prenaient maintenant place dans mon esprit. Sa peau pâle due à ses deux ans d'enfermement, son corps maigre causé par la mauvaise nourriture de l'hôpital psychiatrique, son sourire lorsque le bruit avait retenti à l'extérieur pendant notre film, les marques sur ses poignets probablement causées par les lanières de cuir qui l'avaient maintenu dans son lit. Comment ce malade avait-il pu sortir ? Mais surtout, puisqu'il était censé être mort, qui se trouvait dans ma cuisine ? Comment celui-qui me poursuivait en ce moment-même pouvait-il connaître l'heure à laquelle mes parents devaient rentrer ? Autant de question sans queue ni tête qui se bousculaient dans mon cerveau.

    Je ne pus continuer à réfléchir plus longtemps, le bruit de la porte du garage se brisant sur le carrelage me sortis rapidement de mon état second. Avant de pouvoir essayer de comprendre ce qui se passait, je devais d'abord me mettre en lieu sûr. J'aurais pu sortir dans la rue en hurlant à l'aide, mais il avait sûrement récupéré la clé de la porte d'entrée aussi. Ma seule échappatoire maintenant, c'était l'étage. Il ne pouvait pas connaître cette partie de la maison, personne n'y était monté à part moi. Je m'apprêtai donc à courir vers ce dernier, mais je vis alors cette ombre humaine apparaître à l'angle du couloir. Trop tard.

  -Cette fois tu ne m'échapperas pas.

  -C'est ce qu'on va voir, Ashton.

    Ma réplique sembla lui faire de l'effet, car il se stoppa d'un coup, ne bougeant plus d'un poil. Il ne devait pas comprendre comment j'avais pu savoir, et surtout comment je pouvais connaître son vrai prénom. Je fus moi-même surprise de ma soudaine assurance. Mais cela confirma au moins une chose, mon baby-sitter n'était pas pendu dans la cuisine, mais bien devant moi, armé et prêt à me réduire la boîte crânienne en miettes. Je profitai de ce petit moment d'incompréhension chez lui pour contourner le canapé et ainsi mettre ce maigre obstacle entre nous. Je comptais utiliser la même technique qu'avec la voiture pour m'enfuir à l'étage. Mais ce malade ne semblait pas prêt à me laisser partir une seconde fois. En effet, pendant que je me décalai légèrement sur le côté opposé à l'escalier, il s'approcha et en quelques secondes, fendit le dossier du canapé en deux avec son arme. Je sursautai et reculai instinctivement, ne sachant pas quoi faire. Quand à lui, il retira son masque de tissu noir, me laissant voir sa peau blanche couverte d'un sang qui n'était pas le siens, ses fines lèvres étirées en un large sourire sadique, et son regard émeraude, son regard de chasseur. Je n'étais à ses yeux qu'une simple proie, et ça se voyait très clairement. Je n'arrivais pas à détacher mon regard du siens, il était si effrayant et pourtant si... hypnotisant!

    Mais ce n'était pas le moment de le contempler, je devais m'enfuir d'ici ! Je secouai légèrement la tête pour me remettre les idées en place et envisageai les options qui s'offraient à moi : Courir ou mourir. Je pris donc une grande inspiration et courus jusqu'à l'escalier. Enfin, c'est ce que je voulus faire, mais le choc violent du coupe-boulons contre ma cuisse me fit mal, et le craquement que produisit mon fémur encore plus. Je m'écroulai alors, apeurée et sur le point de pleurer, à la fois de douleur et de désespoir. Je vis son arme se rapprocher, comme si tout se déroulait au ralenti, comme si la faucheuse se penchait lentement vers moi pour faire monter ma peur de la mort. Ma jambe me faisait atrocement souffrir, c'était comme si on s'amusait à remuer un couteau aiguisé à l'intérieur de ma chaire. Je fermai alors les yeux et attendis le coup fatal, me préparant à la mort...

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Je suis de retour! Désolée pour l'attente, surtout pour un chapitre assez court, mais je commence vraiment à manquer d'inspi et à avoir du mal à écrire.

Enfin bref, merci d'avoir lu et de me soutenir, n'hésitez pas à voter et commenter pour me donner vos avis ou vos conseils ^^

Le Baby-Sitter Where stories live. Discover now