La pianiste

98 34 22
                                    

Elle relève doucement le couvercle poussiéreux 

Du piano charbonneux. 

Ca fait longtemps qu'il est vieux,

Et ses touches blanches et noires,

Lui laissent le souvenir nébuleux,

De mélodies jouées quelques soirs,

Empreintes de sons mystérieux.


Elle effleure délicatement le clavier

De cet instrument un peu abîmé.

Des enchaînements, sa tête a tout oublié,

Mais ses mains, elles, se souviennent encore.

La musique s'élève alors, un peu trop fort.

L'air s'emplit d'une symphonie retrouvée.


Et tant d'harmonie ne cesse de la surprendre.

Elle sourit en songeant à nouveau

Qu'il est étrange que des coups de marteaux

Soient plaisants à entendre

Chasser les mots, vers, rêvesWhere stories live. Discover now