La spirale hypnotique,
Que connaissent certaines vies
Dont le schéma typique
Est à mourir d'ennui,
Me donne l'envie de fuir,
Tout de suite, de partir,
D'acheter un bateau,
Pour voguer sur les eaux,
Ou alors un planeur,
Pour voler haut les cœurs.
Mais si l'Homme est ailé,
Il reste enraciné.
Quel arbre est fou assez
Pour vouloir s'envoler ?
Ô être humain t'es bizarre,
La tête parmi les nuages
Mais aussi dans le brouillard.
Tu te sens comme en cage,
À la fois dans les airs
Et en même temps sur terre.
Tu n'sais pas ce qu'tu veux...
Avoue qu'ça craint un peu.
Il y a ce célèbre dilemme :
Le voyage ou ceux qu'on aime.
D'aucuns font les deux...
Peut-être sont-ils heureux ?
Mais là plane le doute
Parce que pour moi, la route
Ne saurait remplacer
La douceur d'un foyer
Et l'immense plaisir
De dire "je suis rentré(e)".
Mais malgré ses racines,
L'Homme déteste la routine.
Quel piaf est fou assez
Pour vouloir s'enterrer ?
Ô être humain t'es bizarre,
La tête parmi les nuages
Mais aussi dans le brouillard.
Tu te sens comme en cage,
À la fois dans les airs
Et en même temps sur terre.
Tu n'sais pas ce qu'tu veux...
Avoue qu'ça craint un peu.
Puis il y a ceux
Que rien ne retient.
Ils n'ont pas de chez eux,
Pourtant ils aimeraient bien.
Cela dit, il y a aussi
Ceux qui ignore la vie
En dehors des murs
De leurs maisons si sûres.
Ce sont les déracinés,
Les porteurs d'ailes mutilées.
Mais je n'ai pas vraiment
Le cœur aux métaphores ;
J'aimerais tout simplement
Leur dire de rester forts.
Ô être humain t'es bizarre,
La tête parmi les nuages
Mais aussi dans le brouillard.
Tu te sens comme en cage,
À la fois dans les airs
Et en même temps sur terre.
Tu n'sais pas ce qu'tu veux...
Avoue qu'ça craint un peu.
YOU ARE READING
Chasser les mots, vers, rêves
PoetryLes poètes sont chasseurs, Ainsi que de grands rêveurs. Leurs flèches sont aiguisées Aux papiers couverts de mots, Avec pour folle ambition De mettre à terme des maux, Et de fournir guérison À leurs cibles : tous les cœurs Qui battent chez les lecte...