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YanûsJared, Jared Bakari

Tout mon monde s'écroule à l'entente de ce prénom, non pas lui oh shit. J'étais assez déçu et ma réaction ne le cachait pas.

— Jared ? Mon Jared ? Dit moi que c'est une blague s'il te plaît.

Yanûs non c'est bien la stricte vérité, Jasmine me l'a avouer hier !

Je me suis laisser tombé sur mon lit et me mît à fermer mes yeux automatiquement. Je m'étais attaché oui, beaucoup attacher. Jared était devenu quelqu'un pour moi, deux mois passé avec lui et il avait déjà pris une énorme place au fond de moi. Alors juste imaginer que je ne devais pas lui vouer un sentiment autre que la haine, me détruisais.

— ce n'est pas possible ! Putain de merde !

Yanûst'es amoureuse ou quoi ?

— ouais.. et toi ?

Yanûspas du tout, j'ai juste envie de me la taper.

Je reste silencieuse ne trouvant rien d'autre à dire, ce n'est pas ce qu'il venait de dire qui me choquait, je m'étais habitué à la franchise de mon petit frère. Ce qui me choquait c'était Jared, fils d'un tueur mais policier, qu'est ce que ?
Jared était policier, pour assurer les arriérés de son père j'imagine !

— je comprends maintenant la réaction de son père quand il m'a vu la première fois ! Jared doit être au courant de tout et se joue de moi depuis le début, je suis bête !

Yanûs criantquoi ? Tu as déjà vu Rachid ?

— calme toi je ne suis pas sourde, et ouais je l'ai déjà vu mais je ne savais pas que c'était lui.

Yanûsbah putain, bon vas-y je dois bouger chez maman. Et n'oublie pas Agnès, pas d'amour envers ces gens là, que de la haine.

Mon petit frère s'en est aller après cette dernière phrase, je m'étais écroulé sur le sol et je me suis mise à réfléchir. Et plus je réfléchissais plus mes yeux étaient rivé sur un point fixe.

— sentiment non contrôlé, relation non désirée.

Et en ce jour, j'avais mis mon plan en exécution, pourquoi ne pas devenir Agnès Bakari ? Plus proche d'eux je serai, plus de chance de les détruire j'aurais. J'étais resté couché au sol durant des heures à me torturé d'enlever Jared de ma tête, mais en vain.

[...]

Deux jours étaient passés après la révélation que m'avait faite mon frère. Je ne pouvais pas, non pas du jour au lendemain, je ne pouvais pas oublier Jared. J'ai refusé de le voir durant ces deux jours, et aujourd'hui j'ai décidé de cesser mes conneries et de le revoir. Il se trouvait devant moi debout adossé sur sa voiture, je l'avais aperçus lorsque j'étais au coin de la rue. Son corps, son visage, tout m'avais manqué chez lui, et je ne pus m'empêcher de lui montrer en le prenant dans mes bras de longues secondes.

Jaredtu m'as manqué Agnès..

— chute, laisse moi profiter.

On restait enlacé de longues minutes, et je dépose mes lèvres contre les siennes sans me soucier des conséquences que ce petit acte pouvait provoquer. Au fil du baiser nos souffles s'accéléraient et je me détache.

— excuse moi.. je ne voulais pas.

Jared si tu l'as fait c'est que tu le voulais, et putain Agnès j'attends ce baiser depuis longtemps.

Mes joues viraient au rouge très rapidement. Qu'est ce que je suis en train de faire oh bon Dieu ?
Nous étions montés dans sa voiture entre-temps et j'étais ailleurs, vraiment ailleurs.

Jaredà quoi tu penses ?

— on peut faire comme si rien ne s'était passé ?

Jared arrêtant la voiture je ne peux pas Agnès, je te veux putain, depuis ces deux derniers mois j'essaye de te combler et te montrer qu'on sera bien tous les deux, mais tu m'envoie chier à chaque fois.

— je ne peux pas Jared.. je ne peux pas faire ça.

Jaredsi tu peux, mais quelque chose t'en empêche, dit moi ce que c'est.

— ma mère.

Il reprit la route en souriant et je le fixais. Ce sourire, un sourire moqueur et malicieux.

JaredZina Rodriguez, Agnès ce ne sont pas nos problèmes. Ce sont les problèmes de nos parents, nous n'avons rien avoir là dedans.

— ton père à tuer le mien Jared. Je ne peux pas laisser passé ça tu comprends ?

Jaredmais je ne peux pas te laisser tuer le mien Agnès soit réaliste ! J'ai fait un choix, je décide de ne pas me mêler de cette histoire et de prendre le risque d'être avec toi et toi à toi de faire le tient.

Il s'arrête devant mon bâtiment et me regarde dans le blanc de mes yeux attendant ma réponse.

— mon père n'a rien demander, et il s'est fait tuer. Je pense que tu as compris mon choix.

Agnès - Jusqu'à la haine [II]Where stories live. Discover now