Agnès - Jusqu'à la haine [II]

.7.

Je regardais cette fille dans les yeux, elle était d'une simplicité magnifique. Son regard, ses gestes, sa voix, elle était simple et j'aimais ça. Elle ne me regardais pas, son regard était fixer sur le paysage et je ne pouvais lui en vouloir, la vue était magnifique d'où on était.

Jasmine — Yanûs ?

— ouais ?

Jasmine — je sais tout.

— tout quoi ?

Jasmine — ce qu'il s'est passé et ce qu'il se passe.

J'étais resté silencieux, Jasmine.. je commençais à m'attacher à elle. Ce n'était pas prévu dans le plan mais, cette fille dégageait un truc qui me plaisait, elle était tellement différente. Je pris sa main pour qu'on se rende dans la voiture discuter de ce sujet mais, ça avait pris une autre tournure.

? — eh mademoiselle, vous avez un beau gros cul passez par ici.

Ma respiration avait accéléré d'un cran. Une petite pédale s'était adressé à Jasmine de cette manière et je n'avais pas perdu de temps pour le prendre par le cou.

— répète ce que tu viens de dire !

? — j'ai dis : mademoiselle vous avez un beau gros c-

Je l'avais balancer sur le sol et je m'apprêtais à me baisser pour lui donner la leçon qu'il méritait mais Jasmine s'était mise devant moi.

Jasmine — Yanûs regarde moi !

J'avais une haine indescriptible en moi, je ne savais pas comment décrire cela. J'avais envie de le frapper et c'est ce que j'ai voulu faire mais Jasmine me retient encore par l'épaule.

Jasmine criant — REGARDE MOI YANÛS !

Mon regard plongea dans le sien et je me calmais peu à peu. Ma respiration reprenait son cours normal après trois minutes de jeux de regard et je pris sa main et on alla se réfugié dans ma voiture.

Jasmine — mais qu'est ce qu'il t'as pris ?

— tu crois vraiment que j'allais le laisser te parler de la sorte sans rien faire ?

Jasmine — je n'aime pas la violence. Il a mal parler certes, mais on répond aux imbéciles par le silence.

— on a pas été élevé de la même façon toi et moi.

Jasmine — tu n'as aucune idée de tous ce que j'ai vécu.

On était rester silencieux après ça. Je démarra la voiture et me concentre sur la route, mais en jetant un coup d'œil à Jasmine qui semblait nerveuse, je déposa alors ma main sur la sienne pour la rassurer.

[...]

Je regardais ma soeur, qui était très concentrer sur son ordinateur depuis maintenant deux heures.

Agnès — oh yes !

Elle se leva de sa chaise et couru en direction de l'imprimante qui ressort une copie, très curieux que je suis, je me leva aussi pour aller partager la joie exprimer par ce petit sourire sur ses lèvres.

Agnès — devine ce que c'est !

— je n'en sais rien, hmara

Agnès — et bien monsieur Yanûs, ceci est mon passeport qui me conduira directement à Rachid Bakari.

— mais oui, c'est ça !

Agnès — tient je te laisse lire.

Je m'accaparais le papier et me mis à la lire. Au fil de ma lecture je ne comprenais plus rien.

— Madame Agnès Rodriguez, marié à monsieur Jared Bakari ?

Agnès — et regarde bien les signatures en bas de la feuille !

— mais c'est ta signature et celle de Jared ??

Agnès souriant — et ouais ! On a signé : pour le meilleur et pour le pire.

— comment ça tu es marié et je n'ai pas était invité ?

Agnès — oh pour ça ne t'en fait pas, le mari non plus n'est pas encore au courant !

Je venais de comprendre ses manigances et je ne pus m'empêcher de l'applaudir, ma soeur était d'un génie extraordinaire.

Agnès — plus près d'eux je serai, plus de chances de les achevés j'aurai !

Applaudissant — Masha'Allah

J'étais toujours aussi choqué, ma soeur faisait sa part très correctement pendant que moi, je tombais dans les bras de Jasmine. Je ne m'étais jamais poser la question mais est ce que Jasmine n'était pas en train de me séduire ? Pour me manipuler plus tard ?
Non ! Ça ne pouvait pas être ça ! Elle me mangeait dans la main, c'est elle qui était en train de s'attacher.

Au bout d'une demi-heure, ma mère franchit la porte de l'entrée la jambe en sang, j'accourais vers elle mais elle me stoppa net.

Maman — franchit cette porte et tape toi cette petite salope ! Baise là fais-en tout ce que tu veux mais je veux qu'elle paye !

— de qui tu parles maman ? Arrête tu te fais du mal assis toi !

Maman — je l'ai dit une fois, je ne le répéterai pas. Bouge d'ici et tape toi cette Jasmine.

J'avais le coeur qui serrait, j'étais mal. Je devais obéir aux ordres de ma mère mais je ne voulais pas faire de mal à Jasmine.

Maman — qu'est ce qu'il se passe ? Tu es tombé amoureux de celle qui vient de me tirer dessus mon fils ?

— QUOI ? C'EST JASMINE ?

Ma mère hocha la tête positivement et mon regard se plissait de plus en plus. Je franchis la porte et démarra la voiture.

— au début t'hésiteras Jasmine, mais je choisirai pour toi. Rapport non désiré.