Agnès - Jusqu'à la haine [II]

.12.

Yanûs — attendez j'ai une blague, une bonne !

Jared — vas-y accouche.

Yanûs — y'a Rachid nutella, t'enlève « tella » ça donne Rachid nu wesh *rires*

Jasmine — oh mon Dieu *rires*

Rachid — après tu te demandes pourquoi je ne t'aime pas !

Yanûs — t'inquiète c'est réciproque, papa. Dit-il amusé.

On était autour de la table, nous tous, comme une famille. Cela faisait trois mois que nos deux familles cohabitaient ensemble et il faut que je l'avouer, c'était un bonheur. Toute fois étant femme mariée, je devais rentrer à mon foyer ainsi accompagner de mon mari, je me fais rire !

Ma mère étant dans sa chambre, je décidais d'aller lui accorder un dernier au revoir. En entrant dans la chambre, elle était en train de sommeiller. Je me rapproche d'elle et lui déposa un bisou mais elle ne réagissait pas, ce qui était bizarre car ma mère avait le sommeille léger. Je touche son coeur et aucun battement ne se faisait sentir contre ma paume.

— MAMAN !

Je me mis à crier, Jared accompagner de Yanûs et Yasmine montèrent à l'étage et se précipitèrent vers moi et voyant le corps de ma mère inerte sur le lit, ils comprenaient directement.

Jared criant — PUTAIN !

Yanûs — FERMEZ-LÀ ! Où est Rachid ?

Mon regard se tourna automatiquement sur Jared. Je regardais Jared et Jasmine a tour de rôle et désigne la porte avec mon doigt.

— Yanûs, ferme cette porte à clé et jète là par la fenêtre.

Jasmine — QUOI ? TU ES FO-

— FERME TA GUEULE MAINTENANT ! Yanûs dile que se calle su boca !
[ Yanûs dit lui de ferme sa bouche ]

Yanûs — hablaremos con ellos, cálmate Agnés. Me dit-il en jetant la clé par la fenêtre.
[ on va parler avec eux, calme toi Agnès ]

Je pris une chaise et m'asseye devant eux. J'analysais Jared et Jasmine qui avait l'air troublé. Ils nous ont eu ces deux fils de pute, ils nous ont bien baiser.

— quel était le plan ? Dis-je calmement.

Jasmine — il n'y avait pas de pl-

— quel était votre plan avec votre lâche de père ?

Jared — IL N'Y AVAIT PAS DE PLAN AGNÈS MERDE ON ETAUT AU COURANT DE R-

— tu gritas sobre quien así ? tu puta de papí asesinada mi madré y yo debería ser amable ? ¿ Ahora qué ?
[ tu cris sur qui comme ça ? Ta pute de père a tué ma mère et je devrais être gentille ? Maintenant quoi ? ]

Jasmine — arrête de nous couper la parole. Je reste calme mais wAllah que je le suis pas au fond de moi, je n'ai jamais voulu tué ta mère je lui es même prévenu de faire attention avec mon père parceque j'ai trouvé ça louche ce mariage et ce mois de tranquillité. Et faites attention à vous, mon père n'a fait que commencer et il n'a pas terminé.

Elle se lèva et se mit devant Yanûs. Elle bloqua sa main sur sa joue en la caressant et en le regardant dans les yeux.

Jasmine — je suis désolée pour ta mère mon amour. Mon père avait raison, moi et mon frère nous somme tombé amoureux des mauvaises personnes. Parceque mon père en faisant du mal à ta famille, je te fais du mal à toi.

Elle me fixa ensuite et s'avança vers moi. Elle se mit par terre devant ma chaise et me tendit ses mains, je les pris avec hésitation, mais les pris.

Jasmine — je pensais vraiment qu'on allait se détestait toi et moi mais en un mois j'ai vu en toi une grande soeur. Toutes mes condoléances, tu as perdu ta deuxième maman et j'ai mal croit moi.

Elle serra ma main en versant une larme. Je la regardais me regarder, elle est d'une douceur impressionnante, masha'Allah.

Jasmine — Jared, est ce qu'on était au courant de tous ça ?

Jared — Mon père, n'a rien raconter. Je l'aurai arrêter, on ne touche pas les mamans.

Yanûs — sortez d'ici.

Jasmine — très bien.

Elle sorti une clé de sa poche et ouvra la porte de la chambre. Elle avait les doubles des clés, je lui faisais confiance jusque là, oui. Elle se mit debout sur l'encadrement de la porte et jeta un coup d'oeil à son frère.

Jasmine — on a qu'une seule vie frérot. Dit-elle avant de s'en aller.

Jared s'avança à son tour vers moi et me regarda longuement avant de sourire.

Jared — et bien omri, je te croyais forte. Tu l'es mais là je ne te reconnais plus. Ma femme à moi aurait jurer de tuer Rachid salement, où est cette femme ?

— elle est triste.

Jared — pourquoi être triste ? C'est Dieu qui décide bébé, ta maman est partit ainsi et c'était sûrement écrit. Mais dit toi que Rachid ira en enfer, que tu le battra. Doucement mais sûrement.

Je laissa échapper une larme et commença à pleurer plus fortement. Jared me prit dans ses bras et me faisait des papouilles dans mes cheveux.

Jared — pleure pas bébé, je suis là. Je partirai pas.

Je le serra contre moi plus fort. Et il me lâcha et me regardais à présent dans les yeux.

Jared — je t'aime.