Lee Taeyong

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Commande de SegiLover
OS court mais spécial, qui ne suit pas du tout ta commande mais j'etais vraiment inspirée par de nombreuses chansons :

- Lovely
Khalid et Billie Elish

- Read all about it, Pt. III
Emeli Sandé

- FAKE LOVE
BTS

J'avais cru que j'avais trouvé un moyen de te garder près de moi, sentir la chaleur de ton corps contre ma peau, la douceur de tes caresses du bout des doigts, mais elle s'était enfuie hors de ma tête, loin, battant des ailes vers un autre esprit désespéré.

Elle s'était faite remplacer peu à peu par une peur immense aussi vaste que l'océan, aussi profonde que ses abysse. J'étais effrayé de te perdre encore et encore, de te voir t'éloigner de moi, vers la lumière, sans même daigner te retourner vers moi et regarder mon visage inondé de larmes.

Peu m'importait la durée, si c'était trois vulgaires nuits ou des centaines, des milliers d'entre elles. Peu m'importaient la peur, la peur, la vulnérabilité.

J'espérais te voir rentrer à la maison, te serrer dans mes bras, le souffle coupé en sachant ce que tu faisais, en sachant tes agissements, en sachant que je n'étais qu'un parmi tant d'autres.

Je ne t'en voulais pas. C'était probablement ma faute si tu t'étais lassée, tout venait toujours de moi et je voulais hurler au monde mais je ne disais rien : je l'écrivais pour me libérer, comme maintenant.

L'une des principales raisons était que tu venais d'ailleurs, d'un autre monde ou même d'un autre univers. Je le remarquais quand tu souries, cette lueur dans tes yeux brillants quand tu croisais les miens, les effets dans ta voix, les mouvements de tes mains quand tu dansais sur la musique le samedi soir.

Tu étais là mais tu avais déserté. J'étais dans ton cœur mais je m'y savais absent et pourtant, cette lueur d'espoir, de lumière brûlait toujours en moi, d'une façon incontrôlable, d'une façon qui me rendait faussement heureux.

Je me prétextais heureux pour ton bon vouloir, pour ton rire qui ne m'était plus exclusivement réservé. Je chantais quand les larmes me montaient aux yeux, incapable d'extérioriser.

La voix que tu avais employé ce soir là m'avait fait comprendre que je n'avais été qu'un pion, un jouet et malgré à quel point c'était malsain, je restais convaincu que j'avais su te satisfaire et te divertir correctement, comme tu attendais que je le fasse.

Je t'avais vu partir avec lui, à son bras, lui souriant de la même manière que tu le faisais avec moi au début.

A tous ces sourire auxquels j'avais cru,
A tous ces regards qui m'avaient fait espérer et croire en un avenir qui n'aurait jamais existé,
Je te souhaite du bonheur de là où tu es, de là où tu restes dans ta nouvelle maison, ton nouveau petit bout de Paradis.
J'espère aussi que l'ange que tu es devenue est sage maintenant, qu'elle s'amusera comme elle mérite de la faire car peu importe les actions d'avant ; en haut, seul le présent compte et le présent a toujours été en ta faveur, enchanté par tes yeux espiègles et tes lèvres charnues rosées qui ne laissaient jamais échappé qu'un rire cristallin.

Je n'ai jamais aimé les au revoir mais avec toi, le seul mot suffisant pour arrêter de souffrir temporairement, puisqu'après ta disparition, l'apaisement n'est qu'éphémère et amer, c'est « Adieu ».

Je t'aime à la mort.
C'est pour ça que j'étais ennuyeux à mourir malgré mes incalculables sacrifices.
C'est pour ça que tu as fini par me quitter, comme tu as quitté les autres, comme tu nous as tous quittés.

NCT ImaginesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant