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Farès : Tu dors ?

Moi : Non non, je nage.

Je l'entend bouger, la lumière s'allume, je me retourne et le vois s'avancer vers mon lit en boxer..

Farès : J'arrive pas à dormir là.

Moi non plus surtout quand je le vois à moitié nu devant moi.

Moi : Prends ton téléphone.

Farès : Vas y May, me laisse pas en galère.

Je soupire et me redresse, il s'assoit sur mon lit.

Moi : J'espère pour toi la conversation sera intéressante.

Il rigole.

Farès : Tu met des coups de pressions à qui toi ?

Moi : Tchip.

Il me met une tape sur la tête. Il aime trop me faire ça.

Farès : Vous aimez trop tchiper les renois.

Moi : Et alors ?

Farès : Parle bien.

Je le regarde droit dans les yeux, il fait de même, on se défit du regard mais ce con éclate de rire, ce qui me fait rire aussi.

Farès : Bref, on fait quoi ?

Moi : On dort ?

Farès : Non. Vas y attends.

Il se lève.

Moi : Tu fais quoi ?

Farès : Attends tu vas voir.

Il se lève, je le regarde marcher vers sa valise, même de dos il est beau. Il l'a soulève et se tourne vers moi, je détourne immédiatement le regard mais dans mon champ de vision, je le vois l'ouvrir et sortir une bouteille de whisky avant de revenir s'asseoir en face de moi.

Farès : Je t'offre un verre à la place de celui que j'ai bu.

Moi : Mais y a pas de verre.

Farès : On boit à la bouteille.

Je le regarde. J'ai pas oublié qu'il s'est tapé une meuf et donc qu'il a pu faire des choses peu hygiéniques avec sa bouche.

Farès : Je me suis laver les dents wesh t'abuse.

Il vient s'assoir en face de moi.

Moi : J'ai rien dit.

Il ouvre la bouteille et bois une petite gorgée avant de me la passée, je fais de même. Ça me brûle un peu pendant sa descente.

Farès : T'as jamais bu de whisky ou quoi ?

Moi : Si mais c'est rare.

Farès : Normal tu vas presque pas en boîte.

Si seulement il savait ! Karl, la boîte de nuit c'est sa deuxième maison, il aime trop faire la fête et moi tant qu'il y a des beaux gosses je ne dis pas non.

Moi : On est pas tous des débauchât.

Il rigole et reprend la bouteille.

Farès : Pas faux.

Moi : Demain tu vas parler à Djibril ?

Farès : Non. Je ferai pas le premier pas.

Je hoche simplement la tête, il a raison. C'est Djibril qui a commencé à mal parler. Mais Djibril n'avait pas si tort que ça, on se moquait de lui, il aurait dû s'énerver sur nous et pas que sur lui.

À2 Where stories live. Discover now