À2

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Wesh depuis j'attends les livreurs, ils veulent pas débarquer.

J'espère que Farès s'est pas tromper de jour parce que franchement je me fais chier ici tout seul.

Je doute pas que ça sera bien lorsqu'il pourra enfin sortir de l'hôpital. J'ai trop hâte !

On va enfin pouvoir avoir notre intimité, on sera tranquille loin des autres, j'espère de tout cœur que ça va bien se passer entre nous, normalement j'ai pas trop de soucis à me faire mais vu nos caractères de merde, toujours là à s'embrouiller pour rien, j'ai peur que ça parte souvent en freestyle et je sais que ça va vite me soûler.

Mais bon bref. Comme j'ai dit normalement ça devrait bien se passer, on c'était dit qu'on allait arrêter de mal se parler donc tout ira bien.

Tiens en parlant de lui, il m'appelle.

J'attrape donc mon téléphone et décroche. En plus on s'est pas parlé depuis la dernière, j'suis encore un peu soûlé qu'il me parle tout le temps de Nabil mais bon, je mets de l'eau dans mon vin, comme on dit, on va pas se prendre la tête pour ça.

Moi : Oui allô ?

Farès : Hum ça va ?

Moi : Ouais et toi ?

Farès : Ouais, on peut parler calmement aujourd'hui ou tu vas encore t'énerver ?

Lui aussi, il aime trop me piquer.

Moi : Je me suis énervé hier, parce que j'en ai marre d'entendre le nom de Nabil sortir constamment de ta bouche. On dirait tu parles plus de lui que de moi.

Farès : Ouais j'avais capté et même si je vois pas ce que j'ai fait de mal, on oublie, je demanderai plus à Nabil de nous aider. Bref, tu fais quoi ?

Moi : Hum. Bah j'attends la livraison.

Farès : Ils sont pas encore passé ?

Moi : Normalement ils devraient déjà être là. T'es sur tu t'es pas trompé de jour ?

Farès : Sérieux ? Bah non, ils m'avaient dit aujourd'hui, attends je les appelle.

Moi : O-.

Je me fais couper par la sonnerie de l'interphone.

Moi : Ah bah c'est bon, je crois que c'est eux. Je te rappelle après.

Farès : Vas y.

Il raccroche, je me lève et vais ouvrir, mais ils sonnent encore, donc je vais répondre, ils me demandent de descendre donc j'y vais.

Bref je vous épargne les fois où j'ai faillis me casser les bras, à porter tout ses meubles.

[...]

Je pars me jeter sur le lit tellement j'suis faya, j'ai mal partout wesh. Farès il a commandé tout les meubles en même temps.

Je prends mon téléphone et le rappel.

Farès : Wesh t'as prit du temps à me rappeler.

Moi : On vient juste de finir de monter tout les meubles.

Farès : Hum...

Euh...?

Moi : Qu'est-ce qu'il y a ?

Farès : Rien, tout est arrivé alors ?

Moi : Ouais. Je vais déballer demain, j'suis trop fatigué là, en plus j'ai mal partout, t'aurais pu commander un par un wesh.