Chapitre 8 ⚜ You have to resist

436 70 63
                                    

Chapitre pas relu, excusez-moi ! Je voulais vous le poster au plus vite. :) Si vous voyez des erreurs (dont vous êtes certain(e)), n'hésitez pas à le dire. Bonne lecture !

***

Alors que j'étais sur le point de lancer un appel, des sirènes de police retentirent à l'extérieur. Mon cœur manqua un battement avant qu'il ne reprenne et que son rythme s'accélère frénétiquement. Tom eut la même réaction que moi, se lever, prendre ses affaires et dévaler les escaliers. Il eut tout juste le temps de prendre son pc portable avec sa batterie et de le glisser dans un sac. Sans attendre, nous dévalâmes les escaliers avant de sortir par l'arrière de l'immeuble, nous ruant dans sa voiture. Avant même que policiers ne puissent nous intercepter, il démarra en trombe, fuyant aussi loin que possible.



— Où allons-nous ? questionnai-je, angoissée.


Il ne répondit pas immédiatement. J'écoutais nos respirations haletantes, haletantes non par l'effort physiquement, mais par nos cœurs qui s'étaient emballés sous le stress.


— Chez Harry. Seul lui peut nous aider. J'aurais bien demandé à des potes mais pour éviter que les flics ne fouinent dans leurs affaires, ils refuseront. J'imagine que tes amies, bien plus censés que les miens, nous dégagerons aussi.


Ah l'amitié, quelle est belle ! Tous là pour faire la fête, s'amuser mais dès qu'il faut rendre un service très important, ils refuseront si leurs intérêts sont mis en périls. Je me mordis la lèvre inférieure. Dans tous les cas, demander à mes amies ne m'aurait jamais effleuré l'esprit ; je refusais de mettre en danger des personnes bien dans leurs baskets.

Plus vite qu'on ne le pensait, nous fûmes rattrapés par la dure réalité : des sirènes retentirent à nouveau, signe que les voitures de flics se rapprochaient de nous. Tom n'eut pas d'autres choix que d'accélérer en essayant de les semer, prenant aussi bien des rues étroites ou de grands axes, sans utiliser ses clignotants pour ne pas indiquer les directions qu'ils prenaient. Lorsque je n'entendis plus le « woo-woo » stressant des sirènes de polices anglaises, je me retournai afin de regarder par le pare-brise arrière après avoir jeté un regard dans le rétroviseur intérieur. Dire que je pensais que les semer serait plus difficile que ça... Ne jamais se fier aux films !


— Je crois qu'on est tranquille pour le moment.


Je me permis de fermer les yeux tout en posant ma tête contre la vitrE. Je commençais à prendre sérieusement conscience de ce qu'il se passait et bon sang, que c'était moche ! Je n'étais pas sûre que l'on puisse se tirer de problèmes aussi graves. En fait, ce n'était qu'une question de temps. Combien de temps la chance allait nous sauver la mise ? Enfin... J'avais plutôt tendance à nous qualifier de « poisseux ».

Pas loin de vingt minutes après notre départ, nous nous retrouvâmes dans la rue du fameux Harry, mais avant même de nous rapprocher de l'immeuble, je remarquai que deux policiers se tenaient devant la porte. Ils nous cherchaient, c'était une certitude et pour cela, ils faisaient toutes les résidences universitaires ou les immeubles où des propriétaires louaient aux étudiants. J'attrapai la main chaude de Thomas dans la mienne, le tirant en arrière.


— Il y a déjà des policiers, lui signalai-je en relevant le nez sur son visage.


Crack Effect | ✓Où les histoires vivent. Découvrez maintenant