Chapitre 32

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_ quoi? Allahou akbar. Criais- je en posant ma main sur ma bouche.

_ qu'y a t-il ? Demandait ma mère apeurée par mon crie.

Tout le monde me regardait pour guetter sur ma bouche des explications.

Je tremblais de peur et j'ai même versé des larmes sans m'en rendre compte.

_ maman c'est hamza , qui ..... Qui a eu un accident avec Philippe son ami. Je  je vais aller à l'hôpital tout de suite. Disais-je en tremblant.

_ allahou akbar, waa ndogal gaw na dii ( cette vie est incertaine) disait ma mère.

Scotché sur ma chaise, j'étais incapable de me lever. Je décide d'appeler diariatou , la connaissant elle n'a pas pu tapoter sur le clavier pour me dire textuellement" hamza et Philippe ont eu un accident ils sont à l'hôpital régional".

A la seconde sonnerie, on décrocha.

_ allô diari? Disais-je

_ non c'est pas diari, c'est fatima.

_ fatima ça va, où est elle alors?

_ elle est à l'hôpital avec sa mère. Elle a laissé son téléphone ici. C'est sa mère qui m'a demandé de te mettre au courant. Nabou diari est inconsolable.....

_ que s'est il passé exactement ? Ils ont eu un grave accident ?

_malheureusement oui, la mère de diari a dit que Philipe qui était au volan est actuellement en coma et hamza lui, a eu des fractures au niveau de ses jambes.

_ allahou akbar, donc l'accident a eu lieu ya longtemps ?

_ oui, j'ai tardé à t'appeler et désolée de te l'avoir annoncé par SMS, moi même j'avais peur et je ne savais comment te le dire.

_ ça fait rien. Je vais à l'hôpital soutenir mon amie. Merci Fátima.

_ je t'en prie.

Je raccrochais et me levai pour prendre mon sac et aller à l'hôpital. Ma mère mes frères et mes soeurs étaient tous inquiets car ils me connaissent assez bien pour savoir que tout ce qui est accident ou a attrait a un accident me déstabilise carrément. Ça peut d'un rien chambouler ma vie. Depuis que j'ai assisté à un accident atroce d'une de mes tantes qui lui a couté la vie lorsque j'étais petite, elle a été renversée par un camion lorsqu'elle se retournait pour m'appeler de rentrer car on était au marché. Cette scène m'a jamais quitté de toute ma vie, j'étais avec ma tante qui m'achetait des habits pour la rentrée scolaire. Le camion la presque décapité, ohh mon Dieu , c'était horrible et triste de voir une si merveilleuse femme partir comme ça. Pas plus que la semaine dernière j'ai fait un cauchemar de ce genre où c'était moi même qui étais renversée par un camion et décapitée.

Je descendais des escaliers pour aller à l'hôpital après avoir pris mon sac. Je n'avais même pas vu qu'il y avait des invités au salon. J'allais directement vers la porte pour sortir lorsque ma mère m'apostropha pour que je vienne saluer les invités.

En me retournant , j'ai failli m'évanouir en voyant les invités. C'était ma belle-mère , ses deux filles Yacine et Adji et badiane madeleine. Que me veulent elles pensais-je en allant m'asseoir.

_ assalamou aleykoum. Leur saluai- je sans façon.

Elles me répondirent en chœur pour jouer les gentilles. Je tapotais mon pied sur le sol signe qui veut dire que je suis pressée, mais elles n'en font rien.

_ Nabou comment tu vas? Disait belle mère.

_ je vais bien alhamdoulilah.

_ nous étions sorties pour un baptême pas loin d'ici et au retour on a décidé de passer.

L'épouse d'un émigré ( En Correction )Where stories live. Discover now