Lenday Myaoshi. Voici mon nom. Comme tu peux le remarquer, je m'attire pas mal de mauvaises choses, mais je m'en fous. La vie n'a presque plus d'importance, a part les raviolis en boîte, mais bon, de malheureuse pâtes n'allaient pas me faire changer  d'avis.

Il y a quelques années, ma mère est morte, mon père s'est réfugié dans l'alcool parce que ce naze n'ose pas affronter la vie. Ma chienne, Jim, était celle qui pouvait comprendre certaines choses que les humains n'avaient même pas envie de détecter.

Voilà le gros de ma vie.

Pour moi, l'apparence physique n'a aucune importance, le temps que je me sente bien avec la personne. Pourtant, au lycée, ces moutons de la consommation, vous passe au rayon X parce que vous avez mis un vieux jogging et un tee-shirt usé de San Goku. Ses cons.

Je n'ai pas d'amis. Devinez pourquoi : je suis turbulente, aime me bagarrer, insulte. Je ne bois pas ni ne fume pas, car ça voudrais dire que je suis tombée bas, ce qui n'est pas le cas.

D'ailleurs, pourquoi, ceux qui boivent et fument, se font du mal pour ressentir du bien-être pendant quelques secondes ? Bonne question.

Je travaille bien a l'école car je n'ai aucune vie sociale, si bien que je ne sort pas. Les sorties aux ciné et faire semblant d'être sympa ? Non merci. Faire du shopping, dépenser ma thune et passer pour une fille a qui il lui reste que les vêtements pour vivre et se sentir bien ? Non, se n'est pas moi, et d'ailleurs je m'égare un peu.

Avant, quand je me sentais bien mentalement et que j'étais évidemment naïve, je m'imaginais avec mes cheveux châtains, parce qu'ils sont rouges maintenant, mon bébé et mon mari, venant rendre visite a mes parents, toujours aussi soudés.

Ces idéologies on forgés en moi une certaine cupidité et une grande confiance en moi, car je savais que plus tard ma vie serait comme ces clichés : belle et parfaite, sans prise de tête, H24 heureux.

Pourtant le bonheur n'existe pas partout dans le foyer, surtout que le notre s'est barré depuis longtemps.

Affronter la vie, c'est ce que j'aurais aimer que mon père fasse.  Peut-être que maman est morte, mais le vie ne va s'arrêter et rester en suspens pour qu'on s'y attarde. Dame nature a d'autre chats a fouetter. J'essaye de relativiser parce que sur le moment, ce que j'ai envie de faire pour évacuer tous mes lourds secrets maintenant couchés sur du papier, c'est de pleuré.

Pour toi mon ami de papier, et pour toi maman, je te dédis cette page mouillée de mes larmes qui ne cessent de me dire 'reviens'.


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