PARTIE 24 : COMME UN POT DE COLLEPENDANT LA SOIRÉE…
Anta vient d'entrer chez sa tante , tante Sala et Bassirou sont devant la télé, ils ont déjà dîner depuis un moment et ils boivent du thé .
- Salamaleikoum ! Tata Sala , tonton ça va …
- Hum , Wa ! Anta tu étais où ? Il fais tard . Où as-tu couper ton jeune !?
- Euh j'étais chez une amie , fofou la ndogou ( c'est là bas que j'ai coupé) .
Bassirou intervient avec un ton ferme…
- Hum hum . Ici ce n’est pas une auberge de jeunesse . Et puis ce n’est pas grave au moins tu n'as pas eu à cuisiner.
- Euh… je suis désolé tonton Bassirou , je n’ai pas vu le temps passé. Mais la cuisine que je fais ne te plais pas ?
- Non ! Ce n'est pas ça mais je préfère quand même la cuisine de ma douce Sala…
Sala intervient auprès de son mari .- Hey Bass, bayil diambour (laisse la tranquille voyons) Anta cuisine très bien .
- Hum si tu le dis … moi je m'en vais dans la chambre . Je vais prier …
-Tata je suis désolé, franchement je n'ai pas vu l'heure…
- Ce n’est pas grave Anta, vas te rafraichir et si tu as encore faim , il y a un reste dans le réfrigérateur .
- Merci Tata .
Tranquillement elle rejoint sa chambre et décide de prendre une douche avant d'aller se coucher . Dans le couloir elle croise à nouveau tonton Bassirou.
- Anta fait attention ! Fait attention deh . Moi je dis ça je ne dis rien . Idriss est mon fils unique, alors fais attention !
- Mais tonton ….
- Non, non je n'ai pas le temps . Réfléchis à ce que je t'ai dit …. Moi je descend rejoindre ma femme …
La tête haute elle continue son chemin vers la salle de bain …
Dans ses pensées…
« Ah mais tonton Bassirou, il est bizarre deh , pourquoi il m'a dit ça . Je crois que je vais ralentir un peu concernant Idriss . Il faut quand même que je fasse attention . Peut être que tonton ne croit pas à la mascarade de l’autre jour . Hum ça va être plus compliqué que prévu , si le vieux me barre la route , alors je suis dans une impasse . »
AILLEURS …
Assise à sa table à manger , Aicha met en place des proposition de slogan pour son association. Quand une personne ouvre la porte d'entrée…
Dans les pensées d'Aicha…
« Hum qui est -ce qui ouvre la porte ! J’espère que ce n’est pas Abdul , parce que je n’ai vraiment pas envie de le voir . Il aurait dû avoir trois semaine ou même un mois à la clinique . tchiiip »
Le bruit de la porte qui se referme se fait entendre …
« CLAC »
Tête baissé, Abdul entre dans le salon , il aperçoit sa femme qui ne le regarde même pas .
- Euh Salam Aicha …
- Hum…..
- Tu sais j'aurai aimé qu'on discute de ce que tu as vu là dernière fois à la clinique…
- il n' y a rien à dire ! Ce qui est fait est fait ! J'étais comme une esclave pour toi ! J’ai sacrifié beaucoup de chose ,pour que tu me remercie de cette façon ! Qui t’as déposé !? Je suppose que c'est elle !? C’est Irène !
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