"Kim Taehyung, fondateur du label South Club, élu roi du hip-hop par le magazine Rolling Stone et dieu du rap par l'industrie. Plus de 220 millions de disques vendus dans le monde, 600 récompenses, dont 15 Grammy et 1 Oscar.
Min Yoongi, membre du p...
Chanson du chapitre "Tag you're it" de Melanie Martinez
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Taehyung regarda son ex femme en se demandant pourquoi il l'avait choisie.
Les images de leur adolescence défilaient devant ses yeux, effaçant celle de Lana qui tentait de se montrer sûre d'elle.
À l'époque, le rappeur n'était pas le même qu'aujourd'hui.
Il n'était pas l'homme sûr de lui et déterminé, qui ne se laissait marcher sur les pieds par personne et que certains adulaient comme un dieu.
Non, il n'était qu'un gamin étrange, qui n'avait sa place nulle part, que sa mère n'aimait pas et dont le père avait disparu sans un regret.
Juste un gringalet qui avait grandi avec une génitrice accro à tout ce qui pouvait la faire planer et ses beaux pères de passage, qui l'utilisaient comme punching-ball.
Dans son quartier, ça n'avait rien de spécial, rien qui ne sorte de l'ordinaire et il n'était pas considéré comme à plaindre.
Chez eux, tout le monde vivait ainsi, sans argent, imbibé d'alcool, entouré de violence et dans l'indifférence générale.
Ça pouvait paraître cliché, mais c'était simplement la réalité.
Sa réalité.
Lana avait dix sept ans et lui quinze lorsqu'ils avaient couché ensemble pour la première fois.
Aucun des deux n'était sobre et l'acte en lui-même n'avait laissé aucun souvenir.
C'est comme ça qu'il avait perdu sa virginité.
Avec une strip-teaseuse pas encore majeur, sur le capot d'un tas de boue qui roulait à peine et appartenait au « petit ami » de la demoiselle.
Taehyung ne savait pas non plus pourquoi Lana l'avait choisi.
Pourquoi au lieu de faire comme avec tous les autres, elle s'était accrochée à lui.
Avaient-ils eu pitié ou besoin l'un de l'autre ?
Même encore aujourd'hui, la star n'avait pas la réponse.
La brune était une belle fille, qui n'avait eu d'autre choix que d'user de ses charmes pour survivre, qui à l'époque, refusait de s'attacher et ne voulait surtout pas finir « comme sa mère ».
Elle avait la tête pleine de rêves « d'ailleurs » et sans doute la même rage que lui dans le ventre.
La même haine.
Mais pourquoi au lieu de choisir un homme avec un travail et un avenir, elle avait préféré se tourner vers un gamin instable, débordant de violence, qui avait délaissé l'école pour les centres de redressement et les hôpitaux psychiatriques ?
