OS [Footballeurs] 2

Thomas Muller x Mesut Ozil

Mesut Ozil

Thomas éclate de rire alors qu'on arrête de courir. Toni va nous déglinguer la gueule. On a osé toucher à sa merveilleuse petite amie. Le bouclé se prend les pieds dans le tapis et s'écrase contre moi, dans le lit, faisant redoubler nos rires. Il en faut peut pour nous faire exploser. Et Jérôme et Corentin qui riaient de nos conneries ! Ils seront à subir les foudres de Perfection Kroos. On ne touche pas et on ne se moque pas de sa femme. La porte s'ouvre et Mats et Josh entrent en riant.

Mats : J'aurais jamais osé !

Josh : Toni va tous nous tuer !

Thomas : Vous voulez savoir le pire ?

Mes : Je suis pas sûr, Tommy ! 

Thomas : J'ai pas fait exprès d'écraser cette gaufre sur Justine, contrairement à ce que les deux balances ont pu dire.

Les deux balances. Sergio et sa copine. Il fallait se douter que Yvana allait prendre la défense de sa meilleure amie. Mais Sergio ? Il m'a trahi ce p'tit con ! Pour Toni, en plus.

Toni : J'vous jure les mecs, vous êtes morts ! MULLER ! Ramènes ton cul ou j'attaque ton homme dès qu'il sort de là où il est ! Josh et Mats, pareil ! Dénoncez vous ! PORTEZ VOS COUILLES, LES CONNARDS !

Je me lève et ouvre la porte avant de pousser Josh dans le couloir sous le regard noir de Mats. Faut que l'un de nous assume. Et avec sa moustache, le gosse veut faire son bonhomme, alors il assume.

Mats : Pourquoi ce pauvre petit ?

Thomas : Il fait trop son grand depuis juillet. Faut le faire redescendre ! 

Josh : J'TE JURE ! L'eau c'était le turc !

Merde ! Ouais ! C'était moi. La porte s'ouvre à la volée et je prends Thomas pour le mettre en bouclier entre Toni et moi.

Mats : Petit ami indigne !

Sergio : Toni ? Faut avouer que Mesut a lancé un verre d'eau sur Justine. Mais faut aussi savoir que c'est Platine qui a lancé le pichet entier sur ta copine.

Le tatoué se tourne vers l'espagnol qui lui sourit.

Toni sortant : BRANDT ! VIENS ME VOIR !

Sergio attrape le bras de Mats, me fait un clin d'œil et se barre. Le pichet, c'était Timo. Mais on ne dira rien, parce que Platine, personne ne peut le piffrer. Il mérite pas mon numéro. Thomas se retourne et me fusille du regard. Je passe mes mains sous son haut et l'embrasse, glissant les mains sur ses fesses, sous le boxer.

Thomas : Pervers.

Mes : Tu l'aime, le pervers, non ?

Il sourit et m'embrasse. Je le fais basculer sur le lit. Lui et moi, on s'est bien trouvé. On est toujours là pour soutenir l'autre dans les conneries. Ou pour s'en servir de bouclier.