Chapitre 32 - Musique.

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Le week-end était passé bien trop vite. Je n'avais pas arrêté de réviser, faisant seulement quelques pauses de temps en temps. Seijūrō m'avais bien aidé samedi, mais dimanche, il n'avait pas pu venir chez moi. J'étais crevée. Hier soir, j'avais révisé jusqu'à très tard dans la nuit. J'avais donc dormi très peu. Et je commençais à regretter. Je dormais presque debout, les yeux à moitié fermés, et j'avais dû bousculer plus d'une personne dans les couloirs, me prenant par le même occasion quelques réflexions de la part de ces personnes. Mais je n'avais même pas réagit, ce qui prouve bien mon état de fatigue.

Seijūrō était devant la porte de la salle de classe, adossé au mur, me regardant bizarrement. Mon visage fatigué et les cernes qui commençaient à apparaître devaient y être pour quelque chose.

A peine eut-il le temps de me dire bonjour que je m'affala sur lui, le serrant dans mes bras pour éviter de tomber.

« Je suis fatiguée. Lui dis-je d'un ton lasse.

- Oui, j'avais remarqué. Tu n'as pas bien dormi ?

- J'ai révisé presque toute la nuit.

- Tu devrais te reposer plus longtemps. Si tu viens dans cet état jeudi, tu ne réussiras pas ton examen.

- Merci c'est trop gentil.

- C'est la vérité Milia. C'est bien de beaucoup réviser, mais tu dois te reposer également. Tu réussiras mieux si tu es en pleine forme.

- Ok, c'est noté. »

La sonnerie retentit et les élèves rentrèrent dans la classe. Je suivis Seijūrō, qui bizarrement, alla s'assoir au fond de la salle. Sans rien dire, étant beaucoup trop heureuse de me retrouver enfin à ma place préférée, je m'assis à côté de lui, près de la fenêtre.

« Tu vas bien ? Lui demandais-je pour le taquiner.

- Oui. Comme ce sont des ateliers révisions et non des cours, on peut se placer où on veut.

- Tu t'assois jamais au fond.

- Je sais. Mais toi tu préfères être ici non ?

- Oui. »

Seijūrō allait me répondre lorsque notre professeure de mathématiques commença à nous expliquer le déroulement du cours. Elle allait tout simplement nous donner des feuilles d'exercices, et si on avait du mal, elle viendrait nous aider. Et à la fin de l'heure, elle nous donnera les corriger pour pouvoir retravailler les exercices chez nous.

Seijūrō et moi commençons donc les exercices après avoir eu les feuilles. Pour une fois, j'y arrivais plutôt bien. Même Seijūrō fut étonné.

« Tu as vraiment bien révisé.

- Oui, tu m'as super bien expliqué les cours de maths samedi, et puis, Daiki m'a aidé à faire quelques exercices hier soir.

- Daiki ? Me demanda-t-il surpris.

- Oui, mon frère.

- Je sais qui est Daiki. Je suis juste surpris, je ne pensais pas que ton frère était intell... »

Il se tut en voyant mon regarde noir. Même si j'aime beaucoup Seijūrō, il fallait mieux qu'il ne parle pas mal de mon frère.

« Daiki est loin d'être bête. Il ne fou rien en cours, certes. Mais il n'est pas bête. Lui dis-je.

- Pourtant, tu passes bien ton temps à mon dire que ton frère est bête.

- C'est pour rire Sei. Si Daiki était réellement débile, il n'aurait jamais été accepté à Tōō. C'est quand même une très bonne école. Moins que Rakuzan, c'est sûr, mais une bonne école quand même.

Aomine MiliaWaar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu