Chapitre 8, la longue discussion

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— Ho non ! s'exclama Fitz. Ce n'est pas possible ? Il nous a encore échappé !

— Tu devrais te réjouir, dit le Magnat Leto, nous avons capturé deux membres éminents des Invisibles.

— Mais mon frère c'est encore échappé ! s'emporta Fitz.

— N'oubliez pas que nous lui avons implanté un traqueur dans la tête (NDA : C'est glauque !!!!). Nous le suivons à la trace, dit le Magnat Leto.

— Viens, dit Sophie à son copain, on va chez-moi.

Ils sautèrent à Havenfield. Arrivés là-bas, Grady embrassa sa pupille et salua Fitz. Edaline en fit de même avec Sophie, mais Fitz pu se joindre au câlin.

— Je peux te parler ? demanda Grady à Fitz. C'est à propos de... vous.

— Oh, euh... oui bien-sûr ! répondit Fitz avant de suivre Grady à l'extérieur.

— Il va mourir, marmonna Sophie.

— Ne t'inquiètes pas pour lui, la rassura Edaline, Brant n'est pas mort à cause de ça.

Elles se rembrunirent quand Edaline dit ce nom. Elles entendaient le laïus interminable de Grady.

— Crois-tu qu'il pourra supporter les murmures que l'on dira sur nous ? demanda la jeune fille d'une voix tremblante.

— J'en suis sûre ! répondit sa mère en la prenant dans ses bras. Et puis, on est plus forts à deux.

Sophie sortit des bras de sa mère quand Fitz et Grady rentrèrent. Fitz prit Sophie par la main et l'emmena sous le panacier de Calla.

— Tu es vivant ! ironisa Sophie.

— Ce n'était pas aussi terrible que ça, la rassura Fitz en passant un bras autour de ses épaules. Au fait, tu me dois toujours une faveur.

Sophie fit la moue.

— Ne t'inquiètes pas, lui dit Fitz à l'oreille, Grady a eu une idée : il va organiser une soirée ici, à Havenfield. Tu n'étais pas obligée d'y participer, mais je me suis dit que ce serait sympa. Alors, autant utiliser ma faveur, non ? demanda-t-il d'une façon si taquine qu'elle fit monter le rouge aux joues de Sophie.

— Bon, d'accord, tu as gagné, marmonna Sophie. Mais où vont-ils faire cette soirée ?

— Grady va demander aux gnomes de construire une gigantesque salle de bal dans le jardin.

— Chouette, ironisa la jeune fille.

— Allez, tu ne vas pas bouder pour si peu ? la taquina-t-il.

— Tu t'attendais à ce que je saute de joie ?

— Je serai là ! lui souffla-t-il à l'oreille.

Elle sourit.

— Je sais comment te faire arrêter de bouder ! déclara-t-il.

Il la prit dans ses bras et la serra très fort. La jeune fille essayait de se dégager, sans succès car le jeune homme la maintenait fermement.

— Lâche-moi ! lui dit-elle en rigolant.

— Pas tant que tu ne m'auras pas pardonné.

— C'est bon, je te pardonnes ! finit par dire Sophie.

Le jeune homme relâcha son étreinte. Ils s'embrassèrent longtemps.

— Je ne sais pas toi, mais j'ai hâte d'être à la soirée, déclara Fitz.

— Tant que je ne dois danser qu'avec toi ! répondit Sophie.

— J'espère bien que tu ne dansera qu'avec moi, marmonna le jeune homme.

Gardiens des cités perdues tome 7 : RéminiscencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant