Gardiens des cités perdues tome 7 : Réminiscences

Chapitre 9, le poème

La veille de la soirée, l'enveloppe annoncée par Lady Gisela (NDA : rappelez-vous le chapitre 7) arriva. Sandor n'avait évidemment pas détecté la présence d'un quelconque Invisible, ce qui, évidemment, le mit en rogne. Il fit plusieurs fois le tour de la propriété mais ne détecta rien d'autre qu'une odeur de cendre. Sophie, elle, réunit tous ces amis ainsi que le Comité et les parents de ses amis (sauf Lord Cassius). Biana et Dex se tenaient à bonne distance l'un de l'autre.

— Je vous ai réunit ici aujourd'hui car nous avons enfin reçut la lettre des Invisibles ! annonça-t-elle.(Murmures) Nous allons l'ouvrir ensemble.

Sophie leva la lettre pour que tous puissent bien voir. Ses mains tremblaient. Fitz devait l'avoir aperçu car il posa une main apaisante sur l'épaule de son apparentée. Elle lut la lettre, écrite sous forme d'un poème, à voix haute :

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Vole, vole petit Colibri

À l'aube du quatrième matin

Avec tous tes amis

Rejoignez-nous là où la sécheresse n'a pas de fin

Vole, vole petit Colibri

Dans les cités perdues, nous vous retrouverons

Apportez une plume de Silveny

Et nous répondrons à deux de vos questions.

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Sophie guetta la réaction du Comité face au message. M. Forkle fronçait les sourcils, Granite écarquillait les yeux, Blizzard était perdue dans ses pensées et Spectre venait de sauter avec Brume. Keefe se racla la gorge.

— Même les champions du mystère n'en reviennent pas ! déclara-t-il pour détendre l'atmosphère.

— J'admets que ça m'étonne venant des Invisibles, dit M. Forkle. Ils sont beaucoup plus clairs d'habitude.

— Ce qui n'est pas non plus souvent votre cas, dit Sophie à voix basse.

— Après petite discussion télépathique, ajouta Granite, nous avons décidé d'envoyer Spectre et Brume chercher une plume de Silveny.

Sophie fronça les sourcils.

— Qu'est-ce qu'ils vont bien pouvoir faire avec ? demanda-t-elle.

— Bonne question, répondit Blizzard. C'est un point sur lequel nous allons nous pencher durant les prochains jours. Vous devriez réfléchir à la signification du poème de votre côté. Si j'ai bien compris, le quatrième matin c'est Lundi ! Réunion dimanche soir ici pour mettre tout au point.

Sur-ce, les membres du Comité sautèrent. Sophie et ses amis sortirent dans le jardin où la salle de bal était presque achevée.

— Analysons ce message, dit Sophie. Le premier vers est juste là pour faire joli, j'imagine.

— Le deuxième donne la date, ajouta Keefe.

— Le troisième dit qu'on doit TOUS aller là-bas ! dit Biana.

— Par contre, pour la sécheresse sans fin, je ne vois pas, soupira Sophie. Un endroit dans les cités perdues où il y a la sécheresse tout le temps, ça dit quelque chose à quelqu'un ?

— J'ai peut-être une idée, dit Fitz, il faut que je vérifie avec mon père.

— O.K., le coupa Dex, le petit Génie va vérifier ça. Pour le reste des vers, je crois que tout le monde a compris !

— Tu veux bien arrêter de l'appeler "le petit Génie", s'il te plaît ? lui demanda Sophie, exaspérée.

— Désolé, marmonna Dex faussement désolé en tapant dans la main que Keefe lui tendait.

— C'est bon, s'exclaffa Fitz, on ne les changera pas de toute façon ! Mais merci de prendre ma défense, ajouta-t-il par transmission avec un clin d'oeil.

— C'est pour ça que je suis là ! lui répondit-elle.

— Hé ho ! s'ingurgea Keefe. C'est fini les messes-basses télépathiques ? Vous ne pouvez pas arrêter de flirter deux secondes ?

Fitz et Sophie virèrent cramoisi et leurs amis rirent à gorge déployée.

— Bon, dit Sophie pour changer de sujet, on se revoit demain pour la soirée ?

— Oui, à demain Sophie ! dit Dex avant de sauter, imité par le reste de la troupe sauf Fitz, Linh et Keefe (qui suivait sa copine partout depuis quelques temps).

— Je peux te parler un instant ? demanda Fitz à Sophie.

— Bien sûr !

Linh et Keefe sautèrent ensemble car ils avaient prévu de se retrouver en Atlantide pour boire un coup (et plus si affinités).

Les deux apparentés s'asssirent à l'ombre du Panacier de Calla.

— Je voulais te demander si tu voulais bien passer la journée à Everglen demain avant la soirée ? demanda Fitz.

— Si Grady et Edaline sont d'accord, pas de soucis ! répondit-elle.

— Je me suis dit que comme ça, on pourrait regarder ensemble pour le lieu du rendez-vous.

— Et j'imagine que Biana va vouloir m'aider à m'habiller pour la soirée ! dit la télépathe.

— Donc c'est d'accord ?

— Oui, répondit Edaline qui venait d'arriver avec un plateau charger d'éclateroles. Et pour vous rassurer, non je n'ai pas écouté toute votre conversation.

Les deux jeunes amoureux passèrent la soirée ensemble, discutant de tout et de rien, se goinfrant de pâtisseries d'Edaline.

— Bon, je dois y aller ! déclara finalement Fitz.

— Tu oublies quelque chose, dit Sophie avant de l'attirer à elle et de l'embrasser.

Un baiser qui ne fut enfin interrompu par personne, un baiser royal. Fitz se dégagea finalement.

— À demain ! dit-il avec un dernier sourire de star de cinéma avant de sauter.

Le lendemain matin, la jeune fille se rendit donc à Everglen. Son apparenté l'attendait devant la grille.

— Relookiiiiiiiiiiiiiiiing ! cria Biana en apparaissant pour se jeter dans les bras de son amie.

Et voilà, c'est la fin de ce chapitre ! J'espère qu'il vous aura plu. Merci de me lire, de donner votre avis dans les commentaires et de voter si le chapitre vous plaît ! Bonne fin de vacances 😫.