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Chapitre 4

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J'avais faim. J'avais soif.

    Je ne savais même pas depuis combien de temps j'étais ci. Personne n'était revenu me voir et ce nouveau garde restait toujours droit comme un piquet, en ne prononçant aucun mot à mon égard.

J'en ai marre.

    Il fait super froid ici, en plus ! Non mais sérieux ! Il ne paye pas la facture du chauffage, ou quoi ! On se les gèle et mes maigres vêtements de touristes ne m'aident en rien !

— Je vais mourir... me répété-je pour la vingtième fois, en me relevant.

    Comme je l'avais fait précédemment, je prenais une bout de bâton qui traînait pas là, continuant donc de le faire taper contre les barreaux. Ce bruit insupportable attisait déjà le regard du garde.

— Arrête, siffle-t-il.

— Non. Libère moi.

— Mon supérieur ne m'en a pas donné l'ordre. Tu resteras donc ici, continue-t-il, alors que je pose mon bâton.

Mère. Père.
Excusez-moi.
Tata aussi.

Mais là, c'était une situation d'urgence.

    Je commence à lever le haut de mon t-shirt, dévoilant petit à petit le début de ma poitrine. Je remarque aussitôt que le garde me lorgne sans aucune gêne.

C'est bien... c'est bien...

    Toujours aussi sérieuse, je lui offre un clin d'œil aguicheur, tentant de l'amadouer avec ma main. Il continue de m'observer, encore sur la réserve, mais néanmoins intéressé. Voulant à tout prix me libérer de ce taudis, je commence à lever encore plus mon haut, puis déboutonne mon short. Directement le garde s'avance jusqu'aux barreaux, les yeux remplis de désir. À mon tour je m'avance, puis pose la naissance de mes doigts sur son visage.

— On peut s'occuper, tu ne crois pas ? C'est un peu long quand on a rien à faire, lui chuchoté-je, pendant qu'il fixait ma poitrine.

Abruti.

— Tu veux quoi en échange ? me demande-t-il, encore un peu sceptique.

— À manger et à boire. Rien de plus, je réponds d'une petite voix, avant de le voir poser une main contre la serrure.

    Soudainement, il sort ce qui m'attirait le plus : les clefs. Il regarde de droite à gauche, au cas où, puis ouvre avec discrétion cette lourde porte métallique. Il rentre ensuite dans ma cellule, tandis que je m'approche pour lui faire un câlin.

Ce qu'il ne faut pas faire, brrr.

    Encore une fois, sans gêne, il pose ses mains contre mon fessier, déjà prêt à passer à l'attaque. Bien entendu je ne me laissais pas faire, remerciant intérieurement mon oncle pour ses cours de défenses. Subitement, j'assène un coup de pied dans ses parties intimes. Il tombe raide à terre, le corps plié en deux. Encore dans l'adrénaline, je continue de le rouer de coup au sol, terrorisée à l'idée qu'il puisse se relever. Évidemment, je ne visais pas la tête, préférant qu'il souffre de la perte de ses parties intimes, que de son cerveau.

— Putain arrête... grogne-t-il, toujours à terre.

— Ah ok, pardon ! Désolée mais maintenant je dois y aller ! m'exclamé-je, avant de lui voler les clefs et de l'enfermer dans la cellule.

    Je m'apprête ensuite à partir, mais avant, je fais quelques pas en arrière. J'ose tout de même lui poser une question.

— J'ai découvert il y a peu que j'avais une mauvaise orientation. C'est possible de me dire où se trouve la partie des hommes ?

La rencontre du DésertOù les histoires vivent. Découvrez maintenant