Chae Hyungwon, jeune homme de vingt-quatre ans, solitaire et déprimé, rencontre un jeune inconnu perdu et blessé dans une ruelle un soir de pluie.
Et si le hasard n'était pas le responsable ?
S'ils étaient susceptibles de changer le destin de centai...
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Une fois rentré, je cherche de nouveau mon colocataire temporaire, me dirigeant directement vers le balcon, commençant déjà à le connaître.
Comme prévu, il est bien là, assis par terre, le plaid autour des épaules, les yeux fermés, profitant du soleil qui caresse son corps.
- Je vois que tu apprécies réellement mon balcon, pouffé-je
Il tourne sa tête lentement, et me sourit de toutes ses dents, à tel point que je ne suis pas sûr qu'il puisse encore me voir tellement ses yeux sont étirés.
- J'aime sentir la chaleur du soleil et le vent sur mon corps, dit-il, ne perdant pas sa gaieté. Et la vue y est très belle
La vue que moi j'ai l'est encore plus.
- Tout s'est bien passé ? me demande-t-il finalement
Je m'assieds à ses côtés, le laissant de nouveau placer le tissu chaud sur mes propres épaules.
- Mmh, mmh, acquiescé-je. J'avais besoin de conseil te concernant, dis-je naturellement les yeux fermés, la tête appuyée contre le mur
Il ne répond rien et j'imagine très facilement que sa tête doit représenter un énorme point d'interrogation. Un sourire se fend sur mes lèvres à cette pensée, malgré l'angoisse qui me compresse la poitrine. Je ne suis pas encore prêt, malheureusement nous ne pouvons pas rester dans le flou plus longtemps, il faut que les choses bougent.
Mon regard se re concentre sur le sien, le fixant désormais avec sérieux tout en essayant de garder de la chaleur et de la confiance.
- Est-ce que tu... soupiré-je
Je ne sais pas quoi dire, je ne me sens pas bien, et je ne sais absolument pas pourquoi.
« Est-ce que tu veux retourner chez toi ? »
« Est-ce que tu étais heureux là-bas ? »
« Que t'est-il arrivé ? »
« Ne me laisse pas seul ici. »
Un nouveau soupir et je ferme de nouveau les paupières.
- Je t'en prie, entends-je après un long moment
Ces mots sont sortis avec une voix tellement triste que mon petit coeur me fait souffrir.
Lorsque j'ouvre enfin les yeux pour oser lui faire face, j'aperçois rapidement des larmes sur son visage...
