Payne's School - Larry (Terminé)

Chapitre 19:

Les rayons du soleil pénétrant la chambre et chauffant mon visage avec douceur furent la raison qui mirent fin à mon sommeil réparateur. Un souffle chaud et familier s'écrasant dans mon cou fut quand à lui motivation nécessaire à mes yeux pour s'ouvrirent et braver les rayons éblouissants du soleil. Louis dormait profondément, parfaitement lové contre moi, son bras entourant mes reins et sa tête déposée sur mon épaule alors que ses cheveux s'étalaient le long de ma mâchoire créant une lignée de frissons sur celle-ci. Je tourna légèrement la tête pour déposer mon nez sur son crâne inspirant son odeur de fraise et déposant quelques baisers sur ses tempes en priant pour qu'il ne se réveille pas. Je resta de longues minutes dans cette position, profitant égoïstement du corps chaud pressé contre moi, l'entourant de mes bras avant de me forcer à quitter les draps, refusant que Louis se réveille en nous découvrant dans cette position.

Je retira alors doucement son bras enroulé autour de moi et laissa glisser sa tête hors de mon épaule tandis que je reculais, ce qui lui valu un froncement de sourcils et un grognement au changement d'atmosphère avant de simplement se retourner dans le lit, se retrouvant donc dos à moi. Je ne perdis pas une seconde pour rassembler mes affaires pour la journée et me rendre dans la salle de bain où je me glissa sous la douche. L'eau chaude était un parfait remède à ma fatigue persistante après un réveil si doux, me préparant à attaquer la journée avec toutes mes capacités. La cabine de douche était entièrement transparente remplie de tout un tas de produits inconnus et sûrement inutiles proposés par l'hôtel. Une dizaine de jets étaient disposés tout autour de moi dans la douche sans que je ne sois capable de trouver comment les faire marcher, ce qui ne fut cependant pas plus mal, réduisant mon temps passé sous la douche d'une bonne dizaine de minutes. Je m'habilla rapidement d'un skinny noir et d'une chemise fleurie une fois sorti de la douche, avant d'enrouler, comme à mon habitude, une serviette autour de ma tête, emprisonnant mes cheveux pour les laisser sécher, tout en me brossant les dents.

Le programme de la journée n'était pas encore défini, Liam nous avait seulement réservé un brunch pour ce matin, dans lequel nous devions nous rendre d'ici une heure, après ça un repas était prévu pour ce soir dans un restaurant dont le nom ne me disait absolument rien, et un vide à combler entre ses deux repas, vide de huit bonnes heures. Connaissant Louis il avait d'ailleurs sûrement déjà tout prévu et nous traînera au quatre coins de la ville pour notre dernier jour à Paris, me faisant espérer qu'il soit en meilleur forme qu'hier pour pouvoir aller au bout de son planning de visites.

-Hazz? quémanda une petite voix éraillée dans la pièce d'à côté.

-Je suis là, j'arrive, répondis-je en retirant rapidement ma serviette de ma tête pour nouer mes cheveux en un chignon flou et quitter la pièce.

Louis était étalé en diagonale dans le lit, emmitouflé dans la couverture laissant seulement ressortir sa tête endormi, les yeux bouffis et perdus. Il papillona d'abord des cils avant de déposer son regard sur moi, remarquant que j'étais déjà lavé et habillé.

-Mmmh, il est quelle heure? demanda t-il en sortant ses mains de sa cachette pour se frotter les yeux.

-Dix heures, on devrait te remettre de la crème et changer le bandage de ta brûlure, je peux? Questionnais-je en me tournant vers le sac à dos placé dans le coin de la chambre pour en sortir de quoi soigner Louis.

Celui-ci grogna avant de retirer la couverture qui couvrait son torse en m'observant m'asseoir à côté de lui et placer mes mains sur le bas de son tee-shirt pour le soulever, ignorant la chaire de poule qui s'étendit sur sa peau sous mon contact. Je retira le plus délicatement possible le pansement étalé sur son torse, laissant découvrir une cloque toujours visible bien que diminuée désormais entourée d'une peau rouge et irritée par le bandage qui la recouvrait. Sans un mot de plus je me pencha vers la petite trousse à pharmacie de fortune récupérant la crème à placée sur ses contusions, en plaçant une petite noisette sur mes doigts. L'état de Louis était toujours extrêmement inquiétant, à chaque fois qu'il apparaissait torse nu face à moi une pointe amer venait se plonger dans mon cœur, pestant contre le monstre qui lui avait infligé cette torture.