Chapitre 5 🌺

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Reste debout. Tiens bon. Règle cette histoire et vas t'en. Ne t'effondre pas. Garde la tête haute. Garde la voix claire.
Je me répétais tout un tas de règles tandis que je j'attendais qu'on me réponde. Je venais de toquer.

    《Entrez.》

Je posai la main sur la poignée, attendis que les tremblements cessent avant d'entrer en prenant soin de renfermer la porte derrière moi.

Le bureau en lui-même n'avait pas changé.
Toujours aussi spacieux et bien rangé. Les trophées de l'école se trouvaient derrière une immense vitre. Le bureau était placé dos aux grandes fenêtres explosées plein Sud.
La seule chose qui avait changé était la personne assise dedans. Akashi. Avec ses cheveux écarlates, qui, sous le soleil, lui donnait un air divin. Il était parfaitement accordé avec le décor et ressemblait à un roi assis sur son trône. Quel rôle avais-je dans ce drôle de conte?
Il me regarda approcher sans un mot.
Je vins me placer devant lui et le fixai d'un regard froid en me forçant à ne pas détourner le regard.

    《Pourquoi m'avoir convoqué?
      - Tu m'évites. J'ai donc trouvé un moyen de te faire venir à moi.》

En temps normal, j'aurai eu un million de choses à répliquer, mais là je restai sans voix.
Il ne se sentait en rien coupable de m'avoir fait venir à l'aide d'un moyen aussi extrême. Il débordait d'assurance et ses yeux avaient toujours ce petit je ne sais quoi de menaçant.
Il m'a juste fait venir parce que je l'évitais...
Il se leva de son siège et contourna son bureau pour venir vers moi, mais dès qu'il fit un pas dans ma direction, je me mis à reculer afin de restaurer une certaine distance.

    《Arrête de reculer.》

L'empereur ordonnait et la logique voudrait que je m'exécute. Mais sa voix avait beau être terriblement autoritaire, je n'étais pas impressionné.
Sauf que rapidement je me retrouvai collé contre un mur. Il sourit en me voyant bloquer.

    《Tu as finis de me fuir?
      - Tu as finis de me pourrir la vie?》

Il s'arrêta à quelque centimètre de moi, je pouvais sentir son souffle soulever mes cheveux.

    《Tu m'intéresse beaucoup (Y/n). Tu es la seule qui ne craint pas de me désobéir. Tu es un vrai mystère pour moi.》

Il me caressa la joue, avec une douceur surprenante. Je ne pus cependant pas m'empêcher de me crisper en redoutant la suite.

    《Tu as peur de moi?
      - Non, dis-je plus par fierté que par honnêteté.
      - Tu ne devrais pas me craindre, je ne te ferais aucun mal. Je veux juste de protéger.》

J'observais avec étonnement cette expression que je ne lui avais jamais vu. Son regard était si attendri, si... passionné. Pourquoi mon cœur ne veut-il pas se calmer!
Je sentis que trop tard, sa main passée de ma joue à mon cou pour retirer d'un coup sec ma compresse.
Je retiens un léger cri de surprise. Volant plaquer ma main dessus par réflexe, il me saisit le poignet.

    《Je vois, elle commence déjà à partir... Il faut donc que je t'en fasse d'autre.》

Il commença à approcher sa tête de mon cou.

    《Non... Non arrête pas ici... Arrête... Akashi je ne veux pas que tu m'en face ici!》

Il releva la tête sans m'avoir touché.

    《Si je ne peux pas t'en faire dans le cou, donne-moi un autre endroit où je pourrais t'en faire.》

Je le fixai, l'esprit légèrement embrumé par la chaleur que dégageait nos corps. Je tentai de me dégager sans beaucoup de conviction, juste pour voir s'il me tenait vraiment, et oui, il m'empêchait complètement de bougé. Pourquoi il me fait t'en défait? Il abaissa de nouveau son visage vers mon cou et je sentis son souffle brûlant se rapprocher dangereusement.

    《Non... Non... pas ici...
      - Donne-moi un endroit alors.》

Je le repoussai légèrement et il se souleva, me permettant, tous en rougissant de dénouer mon nœud papillon, défaire quelque boutons de ma chemise et la tirer sur le côté pour lui montré une zone en dessous de ma clavicule. Je levai la tête en détournant le regard, morte de gêne.

    《Là tu peux...》

Je l'entendis rigoler, puis de nouveau son souffle vint titiller ma peau. Je fus prise d'un frisson quand il susurra à mon oreille:

    《Je ne laisserai personne te faire du mal, tu es mienne (Y/n).》

Je sentis son souffle descendre à l'endroit que je lui vais indiquer pour se mettre à l'embrasser et le suçoter. Je me mordis les lèvres jusqu'au sang pour ne pas faire le moindre bruit.
Je sus aussitôt que ça lui déplaisait car ses suçons se firent plus violent, il alla même jusqu'à me mordre.
Ne lui montre pas que tu aimes ça, ne lui montre pas que tu-
Soudain il posa un baiser sur le haut de mon sein, et je ne pus retenir un gémissement de passer la barrière de mes lèvres.
Il continua de m'embrasser et je cherchai à me plaquer les mains sur la bouche pour m'empêcher de pousser des cris que je n'arrivais plus à contrôler, mais il m'en empêcha de nouveau en maintenant mes poignets fermement au-dessus de moi.
Il descendit jusqu'à la limite de mon soutien-gorge. Là, il marqua une pause pour me lécher la zone et y laisser un suçon.
Il s'écarta finalement, fier de lui. Me laissant, le corps brûlant d'excitation. Je me reboutonnai, les joues rouges de gêne. Jamais je n'avais été touché comme ça.
Je sentais encore sa bouche contre ma peau et la traîner de marque enflammer qu'elle m'avait laissé.

    《Voilà ce qui arrive quand tu tentes de m'éviter. Ne t'avise plus de recommencer, sinon je serrais dans l'obligation de te convoquer à nouveau. Je suis absolu, retiens le.》

Il me regardait avec son air supérieur, le soleil derrière lui, illuminant ses traits. Il appartient vraiment à un autre monde.

    《Bien, je m'en souviendrai mon empereur, répondis-je que le ton de la plaisanterie.

Cependant, quand je réalisai l'étendu du surnom que je venais de lui donner, je me mis à rougir. Lui sourit, heureux.
Je me dépêchai de partir, la tête brûlante. Je devais être malade. Oui, c'est ça, j'ai la grippe.
Mais juste avant que je ne ferme la porte, je l'entendis déclarer:

    《Tu m'appartiens (Y/N). Tu es mon impératrice.》

Je ne savais pas quand la sonnerie avait retenti, mais en tout cas, j'étais soulager de voir que les deux membres du conseil étaient parti en cours. Personne n'était là pour voir mes joues en feu et mon air "malade"...
Le reste de la journée je le passai dans la lune, complètement perdu dans mes pensées.

Juste toi 🌺 Akashi x readerWo Geschichten leben. Entdecke jetzt