Chapitre 6 🌺

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Le reste du mois de juin et le début de juillet se déroulèrent pareil. Tout mon être était en perpétuel conflit. D'un côté, je détestais Akashi et souhaitais, par-dessus tout, le battre et retrouver ma place de présidente, mais d'un autre côté, il m'embrassait le cou à m'en rendre folle. Mon cœur battait pour lui et je détestais ça.
Comment avais-je bien pus tomber amoureuse de l'homme que je détestais? En plus, il passait son temps à dire que je lui appartenais et j'avais commencé à le croire car après tous, je le laissai me marquer et il m'arrivait d'en vouloir plus...

Après la convocation, il avait commencé à se comporter de manière terriblement attentionné. Il voulait constamment me ramener chez moi le soir, quand on se croisait il m'adressait de magnifiques sourires, il faisait toujours en sorte de ne pas trop me déranger et il cherchait tout le temps à me faire plaisir, que ce soit en m'offrant des cadeaux ou avec des petites attentions.
La dernière fois par exemple, j'avais oublié mon bento à la maison et m'étais retrouvé, à midi, sans rien à manger. Et bien par je ne sais quelle magie, Akashi l'a su et il est parti m'acheter à manger à la cafétéria.

Finalement les seules fois où il se montrait dominant c'était lors des séances, que j'avais baptisé de "marquages". Là par contre il n'y allait pas de main morte.
Il voulait souvent plus, mais j'arrivais à le convaincre de ne pas m'embrasser et de ne pas me marquer à un autre endroit qu'en bas du cou.

Cette situation avait des répercussions néfastes sur mes révisions et mes notes. Je n'arrivais plus à garder le cap. Et le problème c'est que si je ne réussissais pas le test qui arrivais, je risquais de devoir aller aux rattrapages. Chose qui ne devait surtout pas arriver car mes parents avaient déjà prévu nos vacances.

Je passais la plupart de mon temps au CDI à essayer de réviser, mais c'était insuffisant. Il y avait eu le festival sportif de Rakuzan à préparer et à faire. Le week-end dernier mes amies avait eu envie de partir faire les magasins pour trouver des habits d'été.
Puis de fil en aiguille, j'arrivai au 17 juillet, à une semaine du test pour déterminer qui irait aux rattrapages, avec un mois de retard sur mes révisions. Et avec un devoir important de math à rendre pour mercredi.
J'étais tellement désespéré que j'avais demandé de l'aide à Akashi qui était venu m'aider.

Les cours étaient maintenant fini depuis une heure et on était toujours au CDI à travailler car c'était demain que je devais rendre mon devoir, mais je n'y comprenais strictement rien.
Akashi avait essayé de m'expliquer et j'avais capté deux trois trucs, mais ça s'arrêtait là. Pour moi, ce DM de math restait un grand mystère.

On était seuls au CDI, dans un coin, au fond. Akashi, qui n'avait pas entraînement aujourd'hui, avait accepté de venir, content que je lui demande enfin un service.
Actuellement, il se trouvait en face de moi, plongé dans ses révisions. Moi bien sûr, j'étais étalé sur la table à l'observer.

《Akashi comment fais-tu pour savoir autant de chose?
- Je suis absolu, je sais tout, répondit-il en continuant à lire sa leçon, sur un ton neutre comme si c'était évident.

Je souris, amusé, car à vrai dire, je m'attendais à ce genre de réponse.

《Tu serais capable de faire mon Devoir Maison?
- Sans problème.
- Alors pourquoi tu ne le fais pas?
- Ça ne m'apporterait rien.》

Je soupirai et réessayai de fait ce fichu devoir, mais après dix minutes à cogiter sur des casses-têtes incompréhensible, je renonçai.
M'étendant de nouveau sur la table, je me remis à fixer Akashi qui n'avait pas bougé.
C'est alors qu'une idée de génie me vins à l'esprit.
Je me redressai, prête à tout pour finir ce travail.

《Et contre un baiser... Tu le ferais?》

Il leva enfin la tête pour me regarder de ses yeux pénétrant. Il cherchait à lire en moi, pour trouver le piège dans ma proposition, mais il ne trouva rien à part un grand sourire radieux sur mon visage.

《Alors?》

Je vis passer dans ses yeux cette même lumière qu'il avait lorsqu'il me laissait des suçons. Cela me prouva qu'il était intéressé.
C'est alors qu'il tira mes cahiers vers lui pour se mettre immédiatement au travail.
Je savais qu'en soit, que ça ne se faisait pas de l'exploiter comme ça, mais je voulais vraiment rendre un travail digne des attentes du prof, puis Akashi l'avait bien cherché. Et de toute façon notre premier baiser aller forcément arriver bientôt car on devenait de plus en plus avide l'un de l'autre alors autant être celle qui fixe les conditions.
Cependant je devais avouer être vraiment épatée par la facilité avec laquelle il finit ce devoir dit, niveau seconde années. En vingt minutes il l'avait terminé.
Il me rendit mes cahiers et mon devoir réalisé à la perfection. Aucune rature, aucune tâche, aucune faute d'orthographe.
Je me mis à les réécrire, car même s'il était parfait on voyait bien que ce n'était pas moi qui l'avait fait.
Pendant tout ce temps, ce fut au tour du rouge de me fixer avec impatience. Après vingt autres minutes, j'eus finis.
Il se racla la gorge.
Je levai les yeux vers lui et devant son air désireux je sentis mon cœur s'affoler. Courage ce n'est qu'un baiser.
J'inspirai un grand coup et me levai pour venir à côté de lui, car je n'avais aucune envie de m'étirer de tout mon long sur la table pour l'atteindre.
J'avais pensé qu'il se lèverait, mais il préféra rester assis.
Alors je fermai mes yeux et me penchai vers lui pour venir sceller nos lèvres ensemble.
Les siennes furent étonnamment fermes et douces à la fois. C'était vraiment agréable.
Quand elles se posaient sur mon buste, elles semblaient tout de suite moins tendre.
Au bout d'un moment, je cherchais à m'écarter de lui, mais il vint passer une main dans mon dos pour me tirer vers lui. Je fus contrainte de m'assoir sur ses jambes.
De là, il approfondit le baiser. Rapidement il en voulut plus et demanda l'accès à ma bouche, que je lui donnai sans vraiment y faire attention.
Mon esprit était concentré sur la sensation de ses mains dans mon dos.
Sa langue partit retrouver la miennes pour commencer ensemble, une danse endiablée.
Il me pressa plus près de lui encore, venant saisir une de mes fesses. Je gémis, mais ce petit cri vint se noyer dans la bouche d'Akashi.
La chaleur que dégageait nos corps me faire suffoquer de plaisir et mon bas ventre commençait à sérieusement me démanger.
Quand je voulus m'écarter pour reprendre mon souffle, il m'en empêcha. Rapprochant, jusqu'à fusionner nos deux corps et mêlant nos langues jusqu'à la rupture.

Quand il finit par, enfin me lâcher, j'étais haletante et brûlante. Notre premier baiser avait été à son image. Brutal, mais pourtant rempli de la passion et du désir qu'on éprouvait l'un pour l'autre.
Il essuya ses lèvres, un grand sourire satisfait dessiner sur ces dernières.



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La suite dimanche avec la fin mercredi prochain 😄❤

Juste toi 🌺 Akashi x readerWhere stories live. Discover now