Demi-finale (Hugo & Harry)

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Commande de HajerKhemiri ;)

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Tottenham - Manchester City (1-0)

La victoire contre Manchester les laisse heureux. Pas au plus car ils savent que le match retour est à faire mais une certaine euphorie reste avec eux.

Harry qui est venu leur rendre visite dans les vestiaires, se rapproche de son gardien favori comme bien souvent pour passer son bras autour de ses épaules dans un geste qui se veut amical mais que tous leurs coéquipiers qualifieraient de possessif.

Les joueurs de l'équipe savent que les deux ne sont pas liés mais ils mentiraient en disant ne pas sentir le lien entre eux. À plusieurs reprises, le plus jeune a démontré son grand attachement envers leur capitaine.

— Tu étais génial ce soir.

Hugo a un sourire qui apparaît ainsi que une légère rougeur sur ses joues. Il y est habitué, aux compliments et tout ce qui va avec, mais ça fait toujours quelque chose de l'entendre de l'anglais.

— Toi aussi, tu sais.

— Non, je suis sorti.

— Tu es blessé, c'est normal.

— Mais j'aurais aimé marquer un but tu sais. Rien que pour pouvoir dire que c'était pour toi.

— Harry ...

Le gardien se retire ensuite de l'étreinte du blessé qui soupire. Pourquoi est-ce que Lloris doit-il être si obstiné ? Il a toujours refusé toutes ses avances sans même qu'il ne sache pourquoi.

— Ne soit pas comme ça, Hugo !

— Comme quoi ?

— Comme si je faisais quelque chose de mal, comme si je ne devrais pas-

— Tu crois vraiment que c'est le bon moment pour parler de ça ?

Et en se décalant, le capitaine pointe rapidement le reste de l'équipe qui les épie depuis le début de la conversation. Hugo soupire doucement avant de se pencher pour lui murmurer à l'oreille.

— Fin de soirée chez moi ?

Le sourire qui apparaît alors sur les lèvres de Kane n'a pas d'égal. Rayonnant presque, il acquiesce et se dépêche de ramasser ses béquilles et affaires. Quand il arrive dehors, le français l'attend déjà et ils montent dans sa voiture.

Le trajet se fait dans un silence agréable, presque apaisé. Le français, inquiet, finit quand même par poser des questions.

— Ta cheville ?

— Les ligaments sont touchés.

— Tu en as pour longtemps ?

Harry hausse les épaules et détourne le regard vers la vitre, se perdant dans le paysage qui défile. Comprenant que le sujet est délicat, il décide de laisser tomber le sujet et allume la radio pour palier le vide occasionné par leur conversation.

Quand ils arrivent finalement à destination, Lloris aide son coéquipier à descendre et lui prend ses affaires. Une fois dans le salon, il sort une bouteille et deux verres qu'il dépose sur la table basse, juste là où l'anglais s'est assis.

— Toi, moi, une bouteille et le clair de lune, je vais finir par croire à un rendez-vous.

— Ce serait si dérangeant que ça ?

— Habituellement tu refuses mes approches alors comprends que je sois étonné.

— Ah ... C'est juste que ... j'avais peur que tu ne sois motivé que par nos statuts.

Et si on écrivait ...Where stories live. Discover now