Des déesses furieuses et un mystérieux fruit d'or

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Tout commença par le mariage des parents dAchille : Pelée et Thétis où tous les dieux étaient conviés sauf Éris, la déesse de la discorde. Furieuse, celle-ci alla cueillir une pomme dor dans le jardin des Hespérides et écrivit dessus « A la plus belle ». Elle envoya rouler la pomme au pied de la table où discutaient la fière Athéna, la jalouse Héra et la splendide Aphrodite. Surprises, elles ramassèrent le fruit et lurent ce qui était inscrit. Dabord étonnées, elles finirent par prendre conscience des paroles et commencèrent à se quereller pour savoir qui étaient la plus belle. Comme aucun dieux ne voulaient intervenir, Zeus excédé par les cris des trois redoutables déesses finit par aller faire chercher un jeune mortel, Pâris. Quel ne fut pas la surprise du jeune homme quand les trois déesses se présentèrent, dévêtues, devant lui et lui demandèrent de juger qui était la plus belle ! Pour le convaincre, la déesse Héra lui susurra ces paroles enjôleuses :

« Si tu me choisis, je te ferai Tsar, la Russie tappartiendra, tu seras respecté et craint de tous.

- La Russie nest que peu de choses devant ce que jai à toffrir, si tu me désignes, tu ne perdras plus aucune bataille. Imagine, tu pourrais devenir le maître du monde, à limage dun dieu, tu serais un héros au yeux de tous ... », lui rétorqua la fougueuse Athéna. Pâris restait perplexe devant les paroles des deux déesses mais avant de porter son jugement attendit dentendre la proposition de la déesse Aphrodite, dont la colère qui transformait ses traits la rendait encore plus divine aux yeux de tous.

« Ce ne sont que des bêtises, cria t-elle avec fougue, ces choses là négalent pas ce que jai à toffrir, murmura t-elle de son envoûtante voix à Pâris, ses cheveux dorés caressant sa main, à quoi bon avoir le pouvoir si personne ne t aime, si tu es craint par tous. Ce que te proposent mes compagnes est une fade, sans goûts certes, enviable par beaucoup mais nest -il pas préférable daimer à la folie et dêtre aimer en retour, Mon présent cest cela lamour dHélène ; mortelle à la beauté inégalable. »

Pâris convaincu par les douces paroles de la lumineuse Aphrodite lui donna la pomme dor. Ainsi finit cette histoire qui fut aussi le commencement de la guerre de Troie.

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