Partie 11

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Derrière la porte, se trouve le bureau de Khassim. Un bureau qui ressemble plutôt à un mini-mosquée, entourée en longueur par une bibliothèque en bois où sont rangés des livres; à gauche, des livres sur la religion et à droite, des livres sur la mythologie grecque, des romans et des encyclopédies. Les deux bibliothèques sont séparées par le bureau en "bois de cerisier venu tout droit de la forêt amazonienne", dixit Mr. Le mini-mosquée se trouve a l'extrême droite de la pièce, là  où est rangé le Coran. Un tapis en fourrure imité repose sur le sol près d'un salon en cuir où il m'invite à me poser.
Je prend place tandis qu'il mets en marche le disque sur la platine qui émet une musique douce et apaisant de Kelly J.
Il me regarde tout souriant, avant de mettre ses mains sur les poches de son pantalon super cent après avoir retroussé les manches de sa chemise bleue ciel et défraffer sa cravate. 

Il avance vers moi. Je m'attendais à ce qu'il se baisse pour m'embrasser alors que je lui aurai gentiment repoussé mais ce ne fut pas le cas à ma plus grande satisfaction. Il me tend délicatement son bras, m'invitant à mouver mon corps sous la musique douce qui résonne dans la pièce.
Je me lève volontiers et colle mon corps contre le sien.

- ça va chérie ? Demande t-il alors qu'il entremêle nos doigts et posant sa main quasiment sur mon fessier.

- relax bébé ,  continue t-il en me voyant un peu réticente face au fait que nos corps se collent, assez pour que je sente sa masculinité se durcir à chaque mouvement.

Je roule des yeux avant de poser ma tête sur son torse.

- tu te sens comment à présent? Me demande t-il. 

Je respire un bon coup en regardant nos doigts entremêlés.

- ça va ! La musique est apaisante.

- la musique ou moi ? Dit il en basculant ma tête en arrière,  arquant un sourcil et emettant un si jolie sourire qui lui confère un charme indestructible.

Je le regarde en souriant. Je lui souris sans raison, juste le fait de le regarder me procure un bien fou.

- toi aussi, tu m'apaises beaucoup chéri . Lui dis je avec une sincérité palpable.

Il me fait un bisou sur le front avant de poser à nouveau ma tête sur son torse et continuant ses mouvements rythmés au son de la musique.

- c'est fou comment tu es grand, lui dis je en réalisant à quel point j'étais petite face à cet homme de 1,85m. Je n'en fait qu'172m.

- raison de plus pour que tu évites de me chercher. Encore que, tu ne fais même pas 70kg. Tu imagines tout ce que je pourrais te faire ?! Rétorque t-il en me pinçant le lobe de l'oreille

- tchippp, tu peux rien contre moi.

Il s'arrête d'un mouvement brusque en écarquillant ses gros yeux et feignant d'être surpris.

- tu veux tester ? Lance t-il en me défiant du regard

Je réalise l'absurdité que je venais de proliférer. Il allait sûrement essayer de m'embrasser, de me porter dans ses bras et de me déposer sur le fauteuil en cuir du salon tout en sachant comment ça allait se terminer. Sauf que aujourd'hui, je ne voulais aucun moment d'intimité.
Je me tiens la bouche, signe de regret mais Mr avait bien d'autres projets en tête que de laisser passer cette opportunité de nous plonger dans une mer de plaisir.
Comme je l'imaginais, il me prend en entier dans ses bras avant de nous poser sur le tapis en fourrure en poussant avec ses pieds la mini-table basse en verre.

- fait attention, ça risque de se casser, lui dis je en essayant de détendre l'atmosphère mais il ne me calcule même pas.

Il est bien décidé à me faire oublier mes soucis. Ses petits baisers au cou ne m'arrangeait guère. Ça m'excite. Ce qui est paradoxal c'est qu'au fur et à mesure, qu'il m'embrasse le cou, mon corps en demande encore plus alors que mon cerveau dit le contraire. Pourquoi devrais je m'en priver ? Après tout, c'est mon homme. Je n'y trouve aucun mal du moment où ça ne dégénère pas.

Le Destin De Ndack Où les histoires vivent. Découvrez maintenant