Ils souhaitaient atteindre les étoiles, ils ont touché la lune. Mais parfois la lune brille tellement qu'elle brûle.
Leur histoire commence par une rupture. Une fin. La leur. Lorsque tout déraille et n'a plus de sens. Lorsque le moindre espoir est r...
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Louis.
(@aboutdemots)
À ma grande surprise, je ne me réveille pas seul dans le lit. Ces derniers temps, je commençais à en prendre l'habitude. Mais ce matin, j'entends une respiration et je sens la chaleur d'une peau contre la mienne. Aucun doute, je sais de qui il s'agit. Ce n'était pas un rêve. Cette nuit n'était pas le fruit de mon imagination. Je le sens encore partout sur moi, en moi. Je peux encore sentir ses caresses et ses baisers sur ma peau brûlante de désir. Je peux encore sentir mes doigts qui s'agrippent à son dos et la pression de son corps, alors que nous atteignons l'orgasme en même temps.
Et, même si ça me fait très plaisir de l'avoir à nouveau à mes côtés, je ne peux pas retenir cette pointe d'angoisse qui monte en moi. Parce que ses mots résonnent encore en moi.
Je t'aime.
C'est ce qu'il m'a dit hier soir, après que nos corps se soient retrouvés, dans la fièvre de l'amour, avant de s'endormir. Je n'ai pas su quoi lui répondre, ça m'a pris par surprise. J'ai l'impression que ça fait une éternité que je n'ai plus entendu ces mots. Ils sont sortis de sa bouche, alors que je croyais il y a seulement quelques heures que je ne serais plus jamais amoureux.
Pourtant, il est là. Réveillé à côté de moi, il regarde son portable, encore nu sous les draps, sa jambe contre la mienne. Il aurait pu partir, me laisser seul, dans l'incompréhension ce matin. Mais il est resté. Et je souhaite que ce moment soit éternel.
– Bonjour Louis.
Je cligne des paupières, il a les yeux baissés vers moi et sourit doucement. J'ai l'envie irrésistible de me redresser pour l'embrasser, que cette nuit ne soit pas juste l'histoire d'une fois. Mais je me contente de lui répondre de ma voix ensommeillée, puis de m'asseoir dans le lit, remontant la couverture sur mon corps nu, lui aussi. Je ne peux empêcher le rougissement qui monte à mes joues quand son regard se pose sur moi. Il doit le remarquer, car il le détourne vers son téléphone et le pose finalement sur la table de chevet.
Un léger silence passe entre nous, je joue avec la couverture et cherche quoi dire. Je me pose des tas de questions. Les doutes et notre passé se bloquent dans ma gorge. Hier, c'était exactement comme si nous retournions quelques mois en arrière. Quand nous faisions encore passionnément l'amour au milieu de la nuit, et que Liam râlait le lendemain parce que nous avions fait trop de bruit. Et ça nous faisait rire. Mais là, je n'ai pas le cœur à ça.
