Chapitre 12

132 23 2
                                    

Coucou à tous, comment allez vous ? Tout se passe bien de votre coté ? Du mien, çà ne va pas fort. Enfin, ca va hein lol mais le moral ni est pas trop ces temps-ci. Je galère à écrire et à poster, pas par manque d'inspiration mais de motivation. Cela est d'ailleurs un peu contraignant car j'ai beaucoup à gerer, la thèse, les cours, le déménagement et autres. Too much is too much lol.Du coup, je préfère faire un petit break au lieu de me forcer et vous donner des chapitres qui ne me correspondent pas juste pour poster. Il y a d'ailleurs peu de retours et de lectures alors ce n'est pas toujours motivant. Peut-être que cela ne vous plais plus tout simplement ou vous n'avez plus le temps ni l'envie de lire. Si cela est le cas, je pourrais toujours cesser les posts et continuer pour mon plaisir perso sur mon ordinateur mdr (parce que j'écris aussi pour moi et je finirais cette histoire même si je prend 100 ans lol). Bref, je me prend donc un peu de temps pour moi et je pense donc revenir vers vous en Juin ou en Juillet, un peu plus ressourcée et plus libre. Ecrire doit rester un plaisir et un moment de partage avec vous, je ne veux me mettre aucune pression ni vous décevoir. J'espère que vous allez bien en tout cas. Grosss bisous et à bientot.  

PDV Gabriel-Mercredi 3ème semaine de mai.

Le vent fouettait mon visage, enveloppant mon corps comme s'il poussait mon avancée. Je me sentais refoulé et limité par une force invisible en accord avec ma propre existence. Il y avait depuis dimanche dernier comme un vent glacial sur ma vie avec ma copine. Je le sentais qu'elle m'en voulait et clairement elle ne manquait pas de me le faire remarquer par des pics sanglants. Pour tout dire, depuis hier je n'avais eu aucune nouvelle. Je ne voulais pas m'alarmer. Kayla était une fille indépendante et elle préparait un gros contrat...

Mes foulés furent plus petites, mes pieds entrant dans les dunes de sables. J'avais froid en même temps que chaud. La sueur me coulait dans le dos face à ce footing improvisé. Il était 4h50 du matin et j'avais encore une fois été sujet a des insomnies. C'était comme si mon corps voulait dormir mais mon esprit le lui refusait. Du coup, bien trop nerveux pour dormir, j'avais enfilé mes baskets pour une petite séance plus que matinale, quasiment nocturne. La lune n'était d'ailleurs plus qu'un fin croissant, au-dessus de ma tête. Le bruit quasiment inexistant.

La plage n'était malgré cela pas déserte à cette heure et un SDF promenait ses chiens en les emmenant à l'eau. Les animaux devinrent rapidement comme de grosses pierres dans le courant et il rigola grassement. Il y avait le service de nettoyage qui ratissait les tas de sables et je pris mon téléphone en m'arrêtant. La musique qui jouait à mes oreilles m'agaçaient de plus en plus. Je ne supportais même plus mon souffle à moi. Je fis défiler les titres et finalement après plus de dix, j'arrêtais la mélodie. Je respirais durement, mes mains à mes hanches, levant les yeux vers le ciel plus clair qu'au moment ou j'avais quitté mon appartement.

Mes yeux atterrirent dans la liste d'appel que j'avais passé hier soir et je vis que j'avais quasiment réalisé un harcèlement. Il y avait plus de 7 appels pour ma copine, qui n'avait pas répondu. J'avais également appelé Alexis... qui m'avait raccroché au nez car il était en plein sommeil. Quel chanceux. Il semblait que cette bouderie s'amplifiait pour le mal et il fallait que je fasse quelque chose.

Je décidais de m'assoir près de la mer, les vagues montant petite à petit. Une me toucha la basket et cela me paru presque insignifiant. Cela ne me serait jamais venu à l'esprit de m'assoir ainsi dans un endroit aussi répugnant mais il fallait dire que je n'étais plus aussi soucieux de mon apparence. Ma main frolla ma barbe que je n'arrivais pas à tailler, mes ongles plus aussi soignés ni manucurés et mes paumes se joignirent. Elles étaient sèches, dû à mes travaux. Je soupirais, prenant presque froid avec tant de vent, mes mains sur mon téléphone. Je composais son numéro, hésitant et pourtant si sur de moi. Je tombais sans trop espérer sur son répondeur et je décidais d'y laisser un message.

mind pieces (MP Tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant