Devant le gymnase entouré de milliers d'autres personnes, cela était bien moi, tous se poussaient, se bousculaient, et se criaient dessus. J'attendais un certain calme de la part d'universitaires, mais je m'étais bien trompé. Je sentais soudain un regard insistant sur ma personne, je me tournais dans tous les sens, sceptique. Si, à ma droite j'apercevais au loin une chevelure blonde bien familière. C'était le jeune homme de tout à l'heure. Je retournais ma tête d'un geste vif et rapide quand nos regards s'étaient croisés. Cette interaction n'avait duré qu'une fraction de seconde mais cela avait hélas suffit à me faire monter le rouge aux joues. Pour cause de ce qu'on appelle la gêne, et qui subsiste en ce bas monde.
L'une des professeurs parlait du règlement intérieur et des événements de l'école quand un bruit sourd se fit entendre, tout le monde présent s'arreta de bouger. Les immenses portes du gigantesque bâtiment qui apparament nous servait de gymnase s'ouvrirent pour laisser une meute d'animaux sauvages se ruer à dans l'enceinte même de celui ci. Après avoir pénétré la grande bâtisse, nous nous arrêtions tous devant l'énorme estrade où un homme, plutôt jeune possédant une énergie surpuissante, attendait avec calme. Il fit taire tous les élèves en un claquement de doigts, puis prit la parole, sa force semblait hors du monde et du temps.
_"Bonjour à tous. Je m'appelle Jeong Jin-woon, je suis le directeur de cette établissement. Je vous prierais de vous mettre dans des rangées qui correspondent à votre type de marque respectif."
On s'exécutait sans un mot pour nous mettre en sept rangées distinctes. Il semble que la ligne des marques rouges soit la moins remplie, sans grande surprise. Les clans rouges sont ceux qui ont subit le plus de pertes lors de la libération.
_"Très bien c'est plus ordonné comme ça. Maintenant à chaque fois que vous serez convoqué ici même, vous devrez vous mettre ainsi. Alors...... "
Il commença à peine son spitch que plus personnes ne l'écoutait, après de longues minutes qui m'ont semblé être des heures, il termina nous laissant rejoindre les salles de cours.
_"À présent, je vous demande donc de rejoindre vos classes principales dans le calme en suivant le professeur qui vous a été assigné. Merci à tous et à bientôt."
Il s'eclipsa dans les coulisses de la scène, toujours avec cette carrure imposante qui faisait pression sur tout le monde. il était assez jeune pour être le directeur de la meilleure université pour marqués de Corée. C'était donc ainsi que je suivi mon professeur principal avec ma classe pour rejoindre notre salle, on s'installait tranquillement en attrendant que toutes la paperasse arrive. Les premières années n'avaient apparemment pas le droit aux amphithéâtres, mais à de pièce type lycée en bien plus grande.
J'étais assis au milieu de la classe le professeur nous dévisageait tous mes restait fixée sur moi pendant plus longtemps. Ce qui invitait donc les élèves de la classe à me regarder eux aussi, comme je haïssais ce genre de situation. C'était le blanc total jusqu'à ce que, par je ne savais quel miracle, je réussissais à sortir une phrase alors que toute l'attention était portée sur moi.
"Qu-Qu'est ce qui se passe ? Y'a un problème ?" J'avais jamais été aussi mal à l'aise et peu crédible de toute ma vie.
L'adulte se tourna soudainement pour écrire son nom au tableau puis se dirigea vers son bureau pour nous donner les premiers cours de l'année. Il ne pouffa pas un mot, ce qui en laissa plus d'un perplexe, l'ambiance était encore plus oppressante que toute à l'heure. Les autres ne me regardaient plus et commencèrent à se concentrer. Seulement, je sentais encore des regards insistants sur moi. Je porta mon attention vers le fond de la classe et sans étonnement, je voyais le gars qui m'avait aidé un peu plus tot. Avec toute sa bande, ils étaient six à me fixer.
Je les regardais, ils me regardaient. Aucun d'entre nous ne bougeaient, ne clignaient des yeux. Puis l'un d'entre eux c'était mis à écrire un truc sur sa feuille avant de la déchirer et d'en faire une boule de papier. Dans une geste précis, il me l'envoya en pleine face, heureusement, je la rattrapais de justesse. C'était dans ce genre de moment que les réflexes surhumain étaient une aubaine. Droit sur ma chaise, je lisais le message qui était inscrit sur le petit bout de papier.
<<Ça te dis qu'on aille se parler après les cours ? rejoins nous devant les vestiaires des hommes. >>
C'était une blague ? Si c'était pour m'harceler, je n'y irai pas. Ça empestait les emmerdes à des millions de kilomètres. Je me retournais encore une fois pour les fixer, celui qui m'avait balancé le message releva sa tête pour m'afficher un sourire rectangulaire. C'était plutôt spécial comme sourire, mais en même temps, cela lui donnait tout son charme. Je n'avais pas la moindre idée du pourquoi, ni du comment, mais j'avais soudainement envie d'y aller. Juste de m'intègrer un peu, d'avoir des amis et une vie social. Les cours passèrent vraiment vite et je me trouvais actuellement adossé contre le mur des vestiaires pour hommes.
Je distinguais enfin leurs silhouettes arriver, ils s'approchèrent de moi doucement, avec des démarches décontractés. Mais de vieux souvenirs firent surface, je commençais peu à peu à paniquer me faisant me décoller du mur. Mon cœur battait si vite que son bruit assourdissant résonnait dans mes tempes. Ma peur se faisait pesante alors que je ressentais des auras mortifiante tout autour de moi. J'avais l'impression de suffoquer, par réflexe je laissais la mienne entourer mon corps tel un bouclier, ma seule protection. Ils le ressentirent et s'arrêtèrent d'avancer, je les tuais du regard, mes yeux noir les fixaient pour leur dire clairement :
_"Si vous faites un pas de plus, je vous extermine tous jusqu'au dernier."
Puis le blond et le mec du message continuèrent d'avancer vers moi, je me mettait automatiquement sur la défensive en posture de combat alors qu'ils me regardèrent surpris par mon geste. S'ils croyaient que j'allais les laisser faire bien gentiment, ils rêvaient. Je m'emportais sans même faire attention au fait qu'ils n'étaient pas là en nuisible. Mais tout était confu, je voyais flou, des silhouettes noircis et diformes s'approchant. Je ne distinguait plus la réalité, je ne voyait plus qui était réellement en face de moi. J'avais peur.
" Moi c'est Jimin, Park Jimin. Et toi ?" Déclara le blond en s'avançant avec extrême lenteur.
"....... M-moi..... C-c'est j-j..."
Les mots étaient bloqués, ma gorge me serrait, me brûlait. Je n'avais plus l'habitude du contacte humain, j'étais resté exclu du monde pendant trop longtemps.
"JEON JUNGKOOK !"
Je l'avais à moite crié, soufflant comme venant d'obtenir une certaine délivrance. Mais au moins maintenant, mon esprit et mon corps étaient comme débloqués.
"On t'a demandé de venir ici pour qu'on puisse te poser des questions. Quand on t'a croisé ce matin, j' ai ressentit un truc bizarre émaner de toi, je veux juste savoir à qui j'ai affaire. On veut simplement familiarisé ok ?" Jimin grimaça aux paroles de son ami aux cheveux verres.
"En gros on veut juste devenir tes amis, enfin si t'en as envie seulement ! " Déclara le blond d'une voix chaleureuse.
Il ne devait pas savoir. Rien. Jamais. Mais hélas pour moi, ils se doutaient déjà tous de quelque chose.
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Fin de chapitre!
Jeong Jin-woon ou le directeur :
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