Dernière partie : Chapitre 1

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Bonjour tout le monde ! Je suis rentrée de vacances ! Encore désolée pour l'attente, voici enfin le début de la fin !

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        La soirée s'était poursuivi dans la chambre d'Adrien – en toute innocence, même l'excitation doit laisser place à la patience parfois. Ils avaient pu parler de nombreuses choses, mettre au clair de nombreux malentendus. Adrien était ravi de savoir que sa Lady ne lui tenait rigueur de rien et qu'elle l'aimait aussi passionnément que lui ; Marinette, elle, était comblée de se trouver dans ses bras sans avoir à se soucier de la moindre de ses pensées délirantes.
        Ils avaient passé la nuit ensemble et ils auraient pu jurer l'un comme l'autre qu'il s'agissait de leur plus belle nuit depuis un moment ; surtout si l'on se rappelait du fait que les nuits précédentes se résumaient à une nuit blanche et une nuit au sommeil agité.
        L'histoire aurait pu se terminer ainsi, sur une fin heureuse, où chacun des héros connaissait l'identité de l'autre. Mais il restait un détail qui venait poser un point noir sur le tableau : le Papillon.
        En effet, si Ladybug et Chat Noir passaient une agréable nuit blottis l'un contre l'autre, le malfaiteur de Paris, lui, était loin d'apprécier les ténèbres qui l'enveloppaient. La seule source de lumière dans son environnement était celle qui émanait du cercueil en verre aux allures de couffin face à lui dans lequel dormait sa femme, Émilie. À côté d'elle, une petite table en bois laissait apparaître sur elle une boîte à bijou renfermant la broche du papillon.
        Plus le temps passait, moins il usait du miraculous. Il était difficile de l'admettre, mais il était évident que Ladybug et Chat Noir anéantissaient ses plans à chaque fois. Était-ce si malfaisant de vouloir retrouver sa femme ? De vouloir pouvoir la prendre de nouveau dans ses bras, la sentir respirer et avoir la sensation de son cœur battant tout contre lui ? De vouloir retrouver sa famille, aussi soudée qu'il l'avait connue ?
        Il était fatigué, fatigué de lutter en vain. Mais il ne parvenait pas à abandonner. Alors parfois, comme ce soir-là, il venait se recueillir auprès de sa femme, retrouver un peu de courage, avant de se saisir du bijou et de tenter une nouvelle fois de mettre la main sur les deux miraculous qui pourraient réaliser son vœu le plus cher.
        Il ne savait pas encore comment il allait orchestrer sa prochaine attaque, mais il allait attaquer : il devait attaquer. L'idée qui germait en lui était à la fois la plus brillante et certainement la plus horrible qu'il avait eue jusque là. Mais il devait se servir d'elle.
        Des années auparavant, il avait senti en cette personne un potentiel immense, bien qu'il n'ait pas réellement été capable d'en identifier la source. Tout ce qu'il lui restait à faire, c'était d'élaborer le plan parfait pour exploiter toutes ses capacités.
        Il avait développé une certaine affection pour elle, ayant eu l'occasion à plusieurs reprises de travailler avec elle et de constater à quel point il s'agissait d'une personne intéressante et agréable. S'il s'écoutait réellement, il n'avait pas envie de se servir d'elle comme victime de l'un de ses akumas. Elle ne le méritait pas. Mais il se devait de tirer profit de son potentiel, peu importait si cela le révulsait.
        Il trouverait le moyen de faire de Marinette Dupain-Cheng le meilleur akuma de tous ceux qu'il avait créés.

        Lorsque le soleil commença son ascension dans le ciel de printemps parfaitement bleu, le réveil d'Adrien vint interrompre le sommeil des deux marmottes. Il fut le premier à ouvrir les yeux, habitué au son de l'objet, tandis que Marinette semblait déterminée à s'enfoncer au plus profond de son torse pour y dormir et ne jamais se lever.
        Il la couva d'un regard énamouré avant de lui caresser les cheveux en susurrant son nom au creux de son oreille. Elle ouvrit alors lentement les yeux, s'adaptant difficilement à la lumière qui entrait par les vitres qu'ils n'avaient, la veille, pas pris le temps de couvrir par les rideaux.
        Après avoir battu plusieurs fois des cils, spectacle délectable au cœur du blond, elle scruta le torse en face d'elle. Elle le remonta lentement du regard, passant par la vision d'une clavicule bien séduisante, avant d'atterrir droit sur le visage déjà bien réveillé du mannequin. Ses yeux s'élargirent violemment, à tel point qu'Adrien dut se retenir avec une incroyable volonté d'exploser de rire, avant qu'elle ne se recule vivement en hurlant des bouts de phrases intraduisibles et ne tombe du matelas dans un hilarant fracas, les jambes emmêlées dans les couvertures.
        Il ne put retenir son hilarité plus longtemps en la voyant regarder frénétiquement tout autour d'elle. Il s'approcha ensuite du bord du matelas, sourire charmeur aux lèvres, avant de lui tendre la main.

Pour que tu me reviennes - Fanfiction MiraculousDonde viven las historias. Descúbrelo ahora