Chapitre 2

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PDV Marc

-Bon le nouveau, pour commencer, comment tu t'appelle?

-Euh, Kyle.

-Ok, bon je t'explique, tu vas poser tes affaires à ta tente puis tu me rejoins devant le réfectoire, compris?

-Euh, oui mais comme je viens d'arriver, je sais pas où ça ce trouve.

-Mais oui, c'est vrai, excuse moi, c'est la première fois que je m'occupe d'un nouvel arrivant.

-Ah d'accord, ben c'est pas grave. Du coup, les tentes et le réfectoire, c'est où?

-Viens je vais te montrer, c'est par là.

Nous partons en direction de l'endroit où il va dormir, et une fois arrivé sur les lieux, nous cherchons sa tente avec son nom. Nous la trouvons juste à côté de la mienne, parfait, si je veux le faire chier en pleine nuit, je ne devrais pas parcourir plusieurs mètres avant de le trouver surtout si c'est dans la nuit noir. Bien entendu, je rigole, je vais pas l'embêter de cette manière, mais je compte bien lui rendre la vie dur, si il veut être militaire dans cette partie du pays, il va falloir que je m'assure qu'il tient le coup.

Kyle dépose ses affaires, du coup j'en profite pour l'observer un peu, j'avoue qu'il est pas mal et ses yeux verts qui me regardent font rêver. Attends quoi?! Oh putain, il m'a vu. Je détourne le regard et rougis, la honte. Et c'est sur ce moment de malaise pour moi que nous nous rendons au réfectoire pour manger un truc avant du lui faire visiter le camp. Je profite de ce temps de pause pour lui donner ses horaires. Le pauvre, il a pas de chance, son emploi du temps est méga chargé, et si on regarde sa tête, on comprend tout de suite qu'il est dégouté, bon, j'avais à peu près le même, c'est pas si terrible avec le temps, enfaite, on fini par si habituer.

Le repas dans le ventre, nous décidons d'aller tirer un peu, je vais lui montrer les beaux jouets qu'on a comme le pistolet mitrailleur Colt 635 SMG.

-Bien, nous voilà au stade de tirs, ici, tu as plusieurs armes à ta disposition, on a: des armes de poings, des fusils d'assauts, des fusils de chasses, des fusils de précision, des arquebuses, des pistolets mitrailleurs, des lances roquettes, et pleins d'autre armes que tu peux tester.

-Ok, je veux bien tester un fusil de précision.

-Bon choix, le quel?

-Euh, le Cheytac M 200, le WKW Wilk, le Remington MSR, le Hécate II et le Barrett XM500?

-Wouah, tu t'y connaîs en types d'armes toi.

-Ouais, mon grand-père était dans l'armée, il m'a apprit tout ce qu'il savait, du coup, maintenant qu'il est mort en héro, je suis ses trace.

-Ah, mes condoléances pour ton grand-père. Bon, bouge pas, je vais te chercher ce que tu as demandé.

Je me dépêche de repérer ce que le nouveau veut puis reviens vers lui un sac remplie d'armes et de munitions. Je dépose le tout à côté de lui et le regarde faire son choix. Il décide de prende le Hécate II, c'est un bon fusil il a juste un peu trop de recul pour un mec de son âge, attends, il a quel âge enfaite?

- Sinon, t'as quel âge?

-Moi? 27 ans, et toi?

-Mais t'es un vieux enfaite, moi j'ai 23 ans seulement.

-Et! Critique pas, j'avais 24 ans quand je suis arrivé ici, donc ferme-là sinon, je te fais faire des tours de terrains.

-Euh, je vais peut-être me taire.

PDV Kyle

Après cette discussion plus que passionnante, vous sentez l'ironie, je me met en place pour tirer mais Smith m'arrête aussitôt. Il me place correctement, c'est à dire, les jambes parallèles, largeur d'épaules, aligne mon buste mais en se rapprochant beaucoup de moi, je dirais. Pas que ça me dérange, mais je sais pas si lui il ai gay, et j'aimerais bien  apprendre à le connaître avant de le mettre dans mon lit. Putain, encore heureux que j'ai pris des capotes avec moi au cas où.

Smith ce décolle enfin de moi quand il juge que je suis dans la bonne position, à peu près, tiens, il faudrais peut-être que je lui demande comment il s'appelle. Après 2h30 et avoir testé toutes les armes que je voulais, nous partons enfin du stade de tirs pour nous rendre dans nos tentes pour nous changer et aller au terrain d'entraînement. Une fois en tenue de sport, je sors attendre mon supérieur dehors, il ne met pas longtemps à le rejoindre. Il porte un débardeur blanc assez serré, ce qui fait ressortir ses abdos, il a un jogging noir, une casquette noir et des baskets blanches.

-Et sinon, tu t'appelle comment? demandais-je.

-Moi c'est Marc et toi?

-Kyle, enchanté.

-Moi de-même. Tu viens d'où?

-Je suis né à Seattle, mais mon père est australien et ma mère est cubaine.

-Ah, j'ai un point commun avec ta mère, je suis né à Cuba moi aussi, principalement à la Havane.

-Wouah, du coup, tu parle espagnol parce que moi oui.

-, hablo español desde que puedo recordar, ¿y ?. ( Oui, je parle espagnol depuis aussi loin que je m'en souvienne, et toi?)

-Desde la edad de 7 años pero no hablo mucho. (Depuis l'âge de 7 ans mais je le parle pas beaucoup.)

-Aunque es muy bueno. Espera, tengo una idea. (Il est très bien pourtant. Attends, j'ai une idée.)

-Houla, j'ai peur d'un coup.

-Mais non, faut pas, bon, ça te dirais que quand on est entre nous, ou alors pour faire rager les autres, on parle en espagnol de temps en temps, comme ça tu pourrais remonter ton niveau.

-Ok, si on oubli pas.

-Ouais c'est vrai. Ah tiens, on est arrivé, voici cher Kyle, le terrain d'entraînement. Habituellement, les nouveaux l'appelle le terrain de l'horreur au bout de trois semaines.

-Tiens, pourquoi ça?

-Tu le découvrira avec le temps tu verra. Bon, on va faire quelque tours de terrain, puis on ferra le parcours ensemble une fois pour que tu vois à quoi ça ressemble, puis tu le ferra tout seul et je prendrais ton score en minutes en même temps. Au file de ton séjour ici, on verra comment ton score évolue.

-Je crois que je commence à comprendre le truc du terrain de l'horreur.

Nous nous mettons finalement à courir pendant 20 minutes je pense puis nous faisons le parcours qui, je dois l'avouer, est assez compliqué. Marc va doucement pour bien m'expliquer et me montrer, du coup, il est derrière moi, mais je suis sûr qu'il en profite pour me maté comme tout à l'heure, ou alors je me fais de totales illusions comme d'habitude, et il ne ressent rien pour moi, du coup il observe comment je fais, pour voir si j'utilise les bonnes techniques. La deuxième option me paraît plus probable, comme toujours, quelle déception, un si bel homme de raté.

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Et le chapitre deux est pour vous cher lecteur. J'ai beaucoup d'inspiration pour cette histoire donc ça avance bien, alors on se retrouve sûrement demain ou après demain pour le chapitre suivant, et n'oubliez pas de voter et de laisser un commentaire.

1197 mots.

Deux soldatsWhere stories live. Discover now