3) Le Choixpeau

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Faisons à présent deux ellipses à courte distance l'une de l'autre. Ça donne à peu près ça :

"Ouaaah, t'aaas vuuu, le châââteauuu, il est beauuuu....

- Neville, arrête de fumer, Hagrid va te voir !"

Ellipse

"Moi, c'est Drago, Drago Malfoy.

- Est-ce une tradition, dans votre auguste famille, de répéter deux fois de suite votre prénom quand vous vous présentez ?"

Ellipse.

"À présent, JEUNES GENS, un chapeau magique va vous répartir selon votre rôle dans l'histoire : les gentils à Gryffondor, les méchants à Serpentard et les figurants à Poufsouffle.

- Professeur McGonagal, vous avez oublié Serdaigle ?

- Tout l'monde s'en bat les couilles de Serdaigle !"

Les élèves s'avancèrent donc un par un, par ordre alphabétique, vers le Choixpeau. La première à se faire appeler fut donc, en toute logique :

"Watson, Emma !"

Quelques voix chuchotèrent dans son dos, notamment Ron à l'oreille d'Henry :

"Eh, elle est bonne, hein ?

- Plaît-il ?

- Elle a un joli p'tit cul, nan ?

- Franchement, bof...

- Je crois que je vais me marrier à elle, plus tard..."

Emma Watson s'avança donc, et le Choixpeau lui dit :

"Pour l'instant, t'es moche, mais plus tard, tu vas te taper un roux ! GRYFFONDOR !!!"

Emma Watson, souriante, alla s'assoir à la table des gentils

Le suivant sur la liste rangée par ordre alphabétique fut :

"Malfoy, Drago !

- T'es pas le fils de ton père, toi ? s'enquit le Choixpeau.

- En effet, c'est une remarque pertinente.

- Ah bah dans ce cas, toi tu s'ras le sale p'tit con de l'histoire !

- Mais... pourquoi ?!

- Parce que ton père est un enfoiré. SERPENTARD !!!"

Drago alla s'installer à la table des méchants.

Vint ensuite le tour de Neville Courtduhaut, qui avait par miracle réussi à cacher sa marihuana.

"M'sieur, j'peux être un figurant s'yvouplé ?

- Hmmmm.... nan, toi tu seras un gentil. GRYFFONDOR !!!"

Toujours avec la même logique de l'ordre alphabétique, ce fut le tour de Ron Leroux.

"Oh, tiens, un roux ! GRYFFONDOR !!!"

Et puis, enfin, dans le comble du suspens à son paroxysme :

"Potter, Henry !

- Alors, vénérable Choixpeau, après une longue hésitation et de nombreuses remises en question de moi-même, je dois admettre en toute honnêteté que je ne vois que très mal la maison qui serait idéale pour moi. En effet, d'un point de vue purement éthique, je ne puis affirmer en toute sincérité que je suis un homme de bien, bien que je ne sois pas non plus foncièrement mauvais. En effet, ma philosophie est basée sur un modèle individualiste, fruit du système capitaliste dans lequel baigne notre société contemporaine. Cependant, dans un monde où la vie de chacun est dictée par cet égoïsme et cette soif de réussite personnelle, j'estime, et à juste titre, que tant que je ne fais pas délibérément et consciemment du mal à autrui, je ne puis être considéré comme quelqu'un de méchant ! Bien que, dans l'absolu, ma morale soit douteuse, comparativement à d'autres personnages en ce bas monde, la qualification de suppôt de Satan ne me convient pas non plus. De toutes manière, ma quête existentielle ne se résume pas en une recherche manichéenne de la justice, mais se rapproche davantage de ce qu'on pourrait appeler l'enrichissement matériel - un objectif certes prosaïque, je vous l'accorde, mais qui n'est pas dénué d'un certain charme pour celui qui nourrit un amour inconditionnel pour l'or.

- Mouais, p'têt bien, mais j'm'en fous. Plus tard, tu vas te taper une rousse, donc.....GRYFFONDOR !!!"

Et, sous un tonnerre d'applaudissement, Henry alla rejoindre la table des gentils. Au passage, il remarqua que le Père Noël lui avait fait un clin d'œil.

"Emma, demanda-t-il à voix basse lorsqu'il se fut assis entre ses deux seuls amis, est-ce que tu connais, par hasard, l'origine de la présence du Père Noël à la table des professeurs ? Nous ne sommes qu'au mois de septembre !

- Ce n'est pas le Père Noël, Henry, c'est Gandalf Legris, notre directeur ! lui glissa-t-elle. Tu aurais dû lire l'Histoire de Pucedgraisse !

- Je l'ai lu, ça m'a servi de somnifère pendant une semaine."

La Grande Salle était à présent silencieuse. Gandalf Legris en profita pour se lever et faire son discours.

"Chers élèves, bienvenue à Pucedgraisse ! J'ai oublié la suite, j'ai l'alzheimer... Et maintenant, à table !

- Mais et nous, monsieur ? firent les élèves qui n'avaient pas encore été répartis. 

- À l'évidence, vous êtes des figurants. Allez donc rejoindre la table des Poufsouffles !

- Et pour les Serdaigles ? 

- Tout le monde s'en bat les couilles, de Serdaigle ! Combien de fois faudra-t-il que je le répète ?!" gueula McGonagal.

Les élèves se mirent donc à ingérer la nourriture apparue comme par magie - ou plutôt, PAR magie - sur leurs tables respectives. Henry remarqua avec joie que les couverts dont les élèves avaient la possibilité de se servir afin d'effectuer la-dite ingestion, se trouvaient être en or. Il en substitua discrètement quelques-uns, de même que Ron et Emma Watson à ses côtés.

Finalement, lorsqu'ils eurent achevé leur repas, Henry glissa à l'oreille de ses deux amis :

"Si cette grande et majestueuse école peut se permettre de présenter ainsi des signes d'opulence aux premiers venus, cela signifie sans aucun doute que la richesse des enseignants qu'elle emploie est certainement mirobolante !

- Qu'as-tu en tête, Henry ?

- Je pense que c'est là pour nous l'occasion en or - au sens strict du terme - d'alourdir conséquemment nos bourses personnelles..."

Henry Potter et l'Arnaque du Siècleजहाँ कहानियाँ रहती हैं। अभी खोजें