Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.
-Jeudi 18 Juillet, Kingston Upon Thames : Appartement de Camille, 13:45- Camille Morton:
Depuis maintenant une heures mon regard est perdu sur les résultats, sur les bons résultats, du cinquième mois de grossesse. Je ne sais pas si je devrais appeler le papa, ou au moins lui laisser un message. Je sais que je l'ai toujours fait, mais j'en ai marre de ne jamais avoir de réponse. Pourquoi je m'embêterais à perdre quelques minutes pour le papa ignoble qu'aura mon bébé ? Ignoble, lâche et qui n'assume rien. Mais il a le droit de savoir, qu'il le veuille ou non, ce bébé est le siens, et je me dis que si je lui dit il ne pourra rien me reprocher.
Je me décide à l'appeler et tombe forcément sur son répondeur.
« - Salut, c'est Camille. Je sais pas vraiment si ça t'intéresse mais ton enfant va bien. J'ai eu le rendez-vous du cinquième mois en Angleterre aujourd'hui et la dame m'a dit que je devais manger plus de sucre ou quelque chose comme ça. Enfin bref, je t'ai pas appeler pour moi. Ton enfant, enfin le miens, va bien. Techniquement c'est le notre, mais j'ai pas vraiment envie que ce petit bout voit un jour un connard comme son père. Donc... Je m'emporte. Bonne soirée. »
Sans forcément pouvoir le contrôle, les larmes me montent, pas parce que ce connard me manque, non. Plutôt parce que j'appréhende le moment ou mon enfant me demandera où est son papa et que moi, je devrai lui répondre que son papa n'est pas la, et qu'il ne le sera jamais. Triste vie. Ce n'est pas juste, pleins d'enfant demande leurs parents, alors que eux ont sûrement une nouvelle vie, une nouvelle famille ou tout simplement une conquête chaque soir.
Je passe rapidement le balai dans mon appartement et je fais les poussières. j'envois rapidement un message à Ava pour savoir si elle veut passer à la maison. Elle me répond qu'elle sera là dans une dizaine de minutes. Chose vrai, douze minutes plus tard elle sonne a ma porte.
« - Salut la future maman !, dit-elle en me prenant dans ses bras. Tu m'as manquée !, elle me regarde puis passe sa main sur mon ventre.
- Toi aussi tu m'as manquée, je lui sourie. Tu vas bien ?
- Qui n'irait pas bien en voyant son amie qu'elle n'a pas vu depuis plusieurs années ? Et toi ?, demande t-elle.
- Plutôt bien oui..., sourié-je.
- Toujours aucune nouvelle du papa ou des tes parents ?
- Non, je hausse les épaules, c'est pas comme ci je pouvais espérer pour maintenant.
- Il faut toujours garder espoir..., elle pose sa main sur mon épaule, je lui sourie. Garde toujours la tête haute, il auront la haine quand il verront la maman que tu es devenue. Digne d'une maman parfaite qui a joué le rôle de la maman et du papa en même temps. Je sais que tu es capable de le faire.
- Merci Ava, je sourie encore plus.Pour dire que tu m'avais manquée, tu m'as vraiment, vraiment manquée. »
Ava et moi étions amie au collège, lorsqu'on habitait toute les deux en France. Puis un jour elle est partie habiter chez son père, trouvant la mentalité des français tellement basse et irréalistes. On se parlait par lettres a ce moment là, les bonnes années tiens !
« - Et toi ? Les amours, je joue des sourcils, le travail ou quoi ?
- Je suis agent immobilier, c'est pour ça que je t'ai trouvé un bon appartement assez simplement. Et puis pour l'amour, je préfère passer la question, rigole t-elle, elle m'entraine par la suite dans son rire si communicatif. »
Elle reste interdite quelques secondes puis me regarde et pose encore une fois ses mains sur mon ventre en relevant mon t-shirt. Elle pose son oreille sur mon ventre et y chuchote un tas de truc que je ne peux pas entendre. Secret d'état.
« - Il a bougé !, cri t-elle.
- Crois moi, Ava, si il avait bougé je l'aurait sûrement sentie, je lui souris puis caresse a mon tour mon ventre. »
「Chapitre posté ! Vous en avez penser quoi ? Il est un peu plus long, genre de cinquante mots a peu prés.. Ça ce voit ?
