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-Jeudi 26 Septembre, Kingston Upon Thames : Appartement de Tom, 12:57- Tom Holland :
"Tu vas revenir Tom." "Je suis réellement indispensable à ta vie." "Tom... Je suis désolée, reviens..." "Pourquoi tu réponds pas ?" "Alors ? C'est un bon coup ?" "T'es vraiment un enculé Thomas." "Bon c'est bon, reviens stp, c'est plus drôle." "Je t'aime Thomas..." "Tu n'en a rien à foutre, enfaite non. Je t'aime pas." "Connard"
Voilà tout ce que j'ai reçu depuis une heure. Enfin ça, c'est seulement le résumé. Même en étant plus ensemble elle arrive à me pourrir ma bonne humeur. Elle n'arrêtera donc jamais de l'harceler ?
Je lance rageusement mon portable sur le canapé et pars enfiler un jean et un t-shirt. Autant sortir me vider un peu la tête.
En sortant de chez moi, je ferme la porte à clef et regarde la porte de ma voisine. Et si j'allais plutôt chez elle ? Parler avec elle de ce problème me ferait peut-être du bien, non ?
Je toque à sa porte, elle ouvre quelques minutes plus tard, les cheveux mouillé et les joues rouge.
« - Salut Tom, elle me sourit, Tu vas bien ?
- Oui, je gratte ma nuque, gêné. Umh, on peut... Discuter ? »
Elle se décale et me fait entrer dans son appartement. J'entre en tremblant nerveusement. Qu'est-ce qu'il m'a pris de vouloir m'incruster chez elle bordel ?
Elle me regarde de longues minutes avant d'enfin prendre la parole.
« - Tom ?, demande t-elle. Tu voulais me parler ?
- Umh... Ouais, ouais. Le truc c'est que je vois pas trop l'intérêt en fait, je la regarde, elle fronce les sourcils.
- On va faire un truc, elle se lève. Tu me dis ce qu'il ce passe, et je te raconte un truc. D'accord ? »
J'hoche la tête.
« - Alors dis-moi, elle s'assoie juste à côté de moi, si proche que nos cuisses se touchent.
- Umh... C'est Ella, je souffle, elle arrête pas. Ça me rend fou, je met ma tête dans mes mains. Elle m'envoie un tat de message comme quoi je vais le regretter, qu'elle est indispensable à ma vie, Camille grimace, elle me fait culpabiliser aussi. Je suis à bout Cam'... »
Sans réfléchir plus Camille me prend dans ses bras et me frotte doucement le dos.
« - Je sais pas vraiment quoi te dire Tom... Mais tu pourrais simplement bloquer son numéro ?, propose t-elle. Ça me semble être une bonne idée, non ?
- Oui, ça en ai une bonne, soufflé-je. Le truc c'est qu'elle est capable de tout, un jour elle va clairement débarquer chez moi et-, elle me coupe.
- Tu as peur d'elle ou quoi ?, demande t-elle brusquement. Non parce Tom, t'as pas à avoir peur d'elle. Tu sais autant de moi que sa bouche marche, et seulement sa bouche, elle pose délicatement son indexe sur ma tempe. Par contre le cerveau, tu sais aussi autant que moi que c'est pas trop ça, non ?
- Ouais..., je ris doucement. Elle réfléchit que pour ce qu'elle veut. Bon, je lui donne un léger coup d'épaule. À toi.
- Umh..., elle soupire. Ok, donc Tom, ce que je vais te dire c'est un peu ce qui me permet d'être moi aujourd'hui, elle me sourit et me regarde dans les yeux. Je vais te parler de mes parents. »
Mes yeux s'ouvre en grand, elle ne m'a jamais parler de ses parents, alors... Pourquoi maintenant ?
« - Je sais que tu préférerais que je te parles du papa, mais... C'est encore trop compliqué, ou non. A vrai dire je commence un peu à l'accepter, elle pouffe. Mais je sais pas, avec toi je veux prendre mon temps, elle rougit doucement pendant que je sourie.
- Je t'écoute, à cent pour cent alors.
- D'accord... Umh, je sais pas t'aiment comment te parler de ça sans parler du père de mon fils mais on va faire plutôt court. D'accord ?, je hoche la tête. Alors bah j'ai vingt et un ans et pour être maman, j'avoue c'est plutôt jeune, c'est vrai. Mais je l'ai pas vraiment choisi, elle triture ses doigts, du jour au lendemain c'est arrivé et j'ai pas voulu avorter. J'en ai parler à mes parents et ils avaient l'air vraiment heureux pour moi. Mais bon ça a durer quelques jours seulement puisque ils ont finit par me renier. Ils m'ont dit que j'étais beaucoup trop jeune et que je ne pourrais pas élever cette enfant. J'ai donc décider de partir en Angleterre. Et me voilà, elle lève les bras et plonge ses yeux bruns dans les miens, ils sont humides. Me voilà sans aucune aide familiale, si c'est pas beau la vie. »
Je la prend dans mes bras et regarde son visage maintenant humide de larmes. J'essuie celle-ci a l'aide de mon pousse et lui sourie.
« - La vie est belle je t'assure, dis-je en plaçant sa tête dans mon cou. La vie est belle lorsqu'on a de belles personnes à nos côté, chuchoté-je de façon à ce qu'elle n'entende rien. »
Camille et moi parlons jusque tard dans la nuit, nous finissons par nous endormir sur son canapé.
「Hey ! Tom en sait plus sur Camille, aha. Et oui chapitre 30 et toujours pas de couple mdr.
Et oui.... c'est encore un retard mdr.... désolée ??
