Jacksonville, NC.
Monday, 6:45.
Amaryllis' Pov.
« - HAAAAAAAA! »
Je pose mon pauvre coussin dans le quel je viens de crier et m'enfonce encore plus dans mon lit.
Quel idiote, qu'est-ce qui m'a pris de l'embrasser comme ça?
Après être rentrée de la soirée j'ai directement tout raconté à Michelle et Scott. Michelle est parti dans un fou rire monumental expliquant qu'elle le sentait venir quand à Scott, et bien il a fallu qu'il joue le rôle du grand frère et a croisé ses bras et froncé ses sourcils tous le reste de la conversation. A chaque fois que Scott entend embrasser avec les prénoms Michelle ou Amaryllis, il se braque et passe en mode chien méchant.
Depuis hier soir l'adrénaline à un peu beaucoup descendu, je ne regrette aucunement se soit-disant baiser, mais c'est juste que je sais pertinemment qu'il ne mènera nul part. La seule choses que je regrette c'est de l'avoir embrassé alors qu'il est en couple.
Je pars faire ma toilette et enfile mon uniforme. Je sort de chez moi et la voiture de Scott est garée attendant que je monte à l'intérieur.
On dirai bien que l'information Blake n'est toujours pas passée. Scott est assis sur son siège, les mains bien accrocher au volant, le visage fermé et la mâchoire contractée, je me sens vraiment comme un enfant près à se faire gronder.
Je balance mon sac à mes pieds et attache ma ceinture. Au bout de dix minutes de trajets je décide de coupé se silence qui devient plus que pesant.
« - Scott, arrête de faire cette tête. » Je dis
« - Qu'elle tête ? » Dit-il sans même essayer de cacher son mécontentement
Je soupire.
« - J'ai pas six ans, c'est pas parce que j'ai embrassé un gars que ma vie va changé. »
« - Tu disais exactement pareil au début avec S— »
« - Scott, c'était différent. »
« - Différent en quoi? Lui aussi tu l'aimais pas au début, tu le trouver autant arrogant que ton Balki. » Dit-il toujours les yeux rivés sur la route
« - Je vois pas le rapport. »
« - Lui aussi tu lui trouvais cet air d'animal blessé que tu devais aider. » Dit-il un ton un peu plus sévère « Ça commence toujours comme ça avec toi. Tu leurs fait confiance sans même temps rendre compte, puis tu tombes dans leurs filets comme une idiote. »
« - C'est cool de savoir que tu pense que je suis une idiote. »
Il soupire.
« - C'est pas se que je voulais dire.. »
Sauver par le gong. Il se gare dans le parking et essaye de terminer sa phrase. Je ne l'écoute pas et descend sans même lui lancer un regard.
« Mary! »
Je ne lui laisse même pas le temps de parler que je claque la portière à son nez.
Je comprends vraiment pas pourquoi il s'énerve, c'était juste un baiser merdique de fin de soirée. Je vais pas en mourir! Et en plus il se sent obligé de ramener l'autre connard alors que le sujet ne s'y prête pas du tout. Voilà le côté agaçant de son rôle de grand frère, il pense avoir la science infuse et se sent obliger de me faire des leçons à tout va.
