La déception

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Mais je ne voulais pas qu'il l'ouvre je déteste l'hypocrisie, la trahison , le mensonge et ces deux là avaient regroupés ces trois detestables défauts qui allaient très bien même avec leurs visages d'imbéciles....

Moi : j'aurais jamais imaginé cela de votre part. Je vous ai accueilli chez moi à bras ouvert, j'avais confiance en vous, je pensais que vous étiez des bonnes personnes, alors que vous n'êtes que des menteurs.

Elhadj : Je sais que ce que j'ai fait est impardonnable, mais s'il te plait ne blâme pas ma soeur pour les erreurs que j'ai commis.

Djeyna : S'il te plait pardonne moi, je suis vraimant désolé, si je t'ai caché tout cela c'est parce.....

HEy Tu la fermes .. Répondis-je avant qu'elle ne termine sa phrase.

Seydine : Calmez vous ! Et écoutez !
C'est dure , mais tout cela était déjà écrit, en d'autres mots , nul ne peut échapper à son destin. Mais aussi , vous deux là, vous n'auriez jamais dû lui cacher ce secret, la vérité finit toujours par se savoir. Vous ne le saviez s'en doute pas, mais j'aime cette fille et je l'a connais mieux que personne, nos chemins se sont croisées dans des moments tristes et tragiques. Je l'ai vu souffrir et elle ne pouvait pas vivre sans sa petite sœur , cette petite était jeune, tu aurais dû l'amener aux urgences. Mais bon ! On ne peut pas revenir en arrière c'était la volonté du Tout Puissant.

Ils sont restés muette parce qu'ils avaient honte. Je sentais que Seydine avait raison , mais ma colère était beaucoup plus fort. J'avais juste envie de crier jusqu'à m'en écorcher la gorge. Je pleurais tout les larmes de mon corps, il fallait que je vide mon sac, j'avais mal au cœur, c'était comme si on m'avait poignardée.

Moi : Si seulement tu l'avais amené à l'hôpital, si seulement tu t'étais pas enfuit. Parfois je ne dormai pas la nuit sa voix qui me hante et résonne en moi. Elle me disait 《 Grande sœur je peux dormir avec toi 》, et tout à coud je revenais à la réalité, elle était morte, une voiture... Wii une voiture

J'étais comme une folle , je parlais d'elle et c'était ces meurtriers qui pleuraient. Seydine tenait toujours ma main, il s'inquiétait pour moi, il avait peur que je perde la raison. Il disait: 《 S'il te plaît ressaisis toi 》... Mais non fallait que mon sac soit vide, je devais faire ressortir toute la tristesse qui était en moi. Je continuais de parler et ces idiots avaient toujours le courage d'écouter et de pleurer.

Moi : Waw waw !! Vous faites quoi là?? Vous pleurez ? Vous êtes vraiment des hypocrites.

Eux: S'il te plait pardonne nous😐😭😭😢😢

Moi: Une baffe n'est jamais un accident. Un coup est toujours chargé de sens ,d'un sens de destruction , de malheur, de tristesse , d'abandon , soit immédiatement ou physiquement, soit intérieurement  et moralement . Je suis triste, de son départ, elle était jeune, elle était ma petite sœur, mon bébé, ma princesse. La nuit quand elle venait dans ma chambre, elle chantait, elle dansait, je rigolait avec elle pendant qu'elle sautait sur le lit. Dina savait rendre une vie en une fête. Je regardais sa photo en disant : 《 COmment elle sera quand elle aura 17, 18 ou même 20 ans》. Mais elle est partie, elle n'est plus là, c'est horrible de repenser, à cette scène, devant l'hôpital, la peur était entrée dans mon ventre comme un coud de poing quand je l'avais vu sangloter.
Ma maman était triste, elle pleurait aussi, ont pleuraient sa mort , pendant que son meurtrier rôdait, dormait chez lui, mangeait, honteux et minable, comme s'il avait juste fait une sale blague avec ses potes.

Seydine : Pleures pas ma chérie , tu peux surmonté cela, tu es une fille brave.

Moi : Peut-être parviendrai-je un jour à ne plus être obsédée par les horribles images de la fin de ta vie. Je ne sais pas.
Peut être que Mon père a été tué aussi. Si c'est le cas dites le moi, ainsi je n'aurai pas à revivre tous cela , dites le moi.

Djeyna: Non ne dit pas sa, s'il te plaît croit en Allah , tout ira bien InchAllah.

Je frappai le mur, en hurlant, je disais des bêtises, je me contrôlai plus.
Je parlais toute seule , et les autres pleuraient, j'avais mal , vraiment mal. Seydine ne pouvait plus supportait de me voir ainsi, il me serra très fort contre lui pour me rassurer.

Seydine: Je suis là, du calme ! S'il te plaît ne pleures plus , je t'en prie.

J'avais juste envie d'être seule, je l'avais repoussé puis je suis partie en courant, je ne voulais voir personne, je suis parti en courant et lui il était vraiment inquiet. Il ne voulait pas non plus resté une minute de plus dans cette maison, il me cherchait partout. J'étais introuvable, j'avais passé la journée dehors sans manger,ni boire une goutte d'eau. Personne ne savait ou j'étais. Seydine etais parti chez Moi, et demanda des nouvelles de moi à mère. Celle-ci commençait à s'inquiéter et elle posait des tas de questions, Seydine n'avait pas le choix, alors il lui raconta tous ce qui s'est passé dans la journée, du début à la fin. Ils essayaient tous de me joindre, Mais j'avais éteint mon téléphone pour ne pas être déranger.

Il était 19h30, et j'étais au parc, ce même parc qui m'avais soulagée lorsque j'avais perdue ma princesse à moi, ma sœur. Brusquement , je vis Seydine qui descendait de sa voiture, j'essayais de l'échapper mais hélas! J'étais faible j'avais rien mangé de la journée, il m'avait rattrapé , il me serra très fort contre lui. Et il disait :

Seydine : T'es folle ou quoi? Qu'est ce qui t'as pri de disparaître comme sa, ta maman se faisait du soucis pour toi.

Moi : Je suis une sorte de prisonnière, c'est vrai , mais pas de la maison de ma Mère . De mes pensées.

Seydine: Tu n'as aucune raison de t'en faire je suis là. Rien de mal ne va t'arrivé

Moi : Je suis habituée à souffrir .

Le souffle coupé , je restai figée sur place , toute tremblante, j'avais la tête qui tourne ,et je me suis évanoui..

S'il y'a des erreurs veuillez le signaler svp 🤘. La suite...... tournée la page😊

 Souffrance Et RéussiteOù les histoires vivent. Découvrez maintenant