Pression

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Je n'étais pas le seul à avoir vu notre boss laisser les siens être emmenés.

- Hongbin, il faut y aller ! Le pressait Hyuk.

Mais il restait immobile et silencieux. Il laissa un étrange sourire perturber ses traits alors qu'il marmonnait des choses incompréhensibles. Tout ce que nous avions compris, c'était que sa vengeance serait terrible.



Nous étions finalement rentrés pour retrouver des médecins inconnus s'occuper de nos hommes.

- Que se passe-t-il ? Demanda Hongbin en levant la voix.

L'un d'eux s'approcha, sa blouse blanche et son masque recouvrant son corps.

- Nous sommes les médecins au service de Plam.

- Et que faîtes-vous ici ?

La méfiance de notre boss était légitime, mais avant tout, il devait éviter de les froisser. C'étiat peut-être une idée insensée, mais nous avions besoin de leur aide. Nous devrions tout faire pour l'obtenir.

- Plam vous envoi ? Demanda Hyuk menaçant.

Connaissant sa sombre réputation, l'homme recula, effrayé.

- O-oui... Il nous a ordonné de rester à votre service jusqu'à la fin de cette guerre.

- Pourquoi ? Demanda Taekwoon. N'est-il pas censé vouloir notre mort ?

- Il propose une trêve.

- Et il m'envoie ses médecins sans prévenir ? Cracha Hongbin insulté.

- Non, il vous attend à l'intérieur.

- Je vais le tuer.

Il était déjà parti d'un pas rageur vers notre demeure. Il démonta presque les portes à son passage, se frayant un passage entre les médecins et les blessés. Il arriva rapidement dans son bureau, où il trouva l'homme assis sur son fauteuil.

- Lève ton cul de cette chaise, gros porc ! Cracha-t-il haineux.

L'autre ne fit que se moquer d'une telle impolitesse.

- Voyons, pourquoi ne pas discuter ?

- Quand tu te seras levé.

Hongbin était catégorique, il ne fallait jamais, au grand jamais, lui prendre sa place.

Le gros bonhomme se leva pour changer de siège sous le caprice de son homologue qui récupérait enfin la sienne. D'un air boudeur, les deux s'étaient assis dans la même position fermée.

- Finalement, ils se ressemblent, non ? Lançais-je à Hyuk moqueur.

- C'est vrai. Rigolait-il.

Pour punition, nous recevions deux regards désapprobateurs.

- Je ne me souviens pas avoir déjà vu ce commandant. Avoua Plam sans me quitter du regard.

Gêné, je voulus reculer. Mais je me souvins alors qu'il était le chef ennemi. Ici, je devais faire honneur à mon boss, et pour cela, je ne devais rien montrer. Je restais donc à ma place, bravant fièrement son regard critique.

- Ravi est l'un de nos meilleurs atouts. Se vanta Hongbin. Il est vrai que tu as plus d'hommes à ton commandemant, mais aucun qui n'arrive à la hauteur des miens.

ProfesseurDonde viven las historias. Descúbrelo ahora