.neuvième soirée.

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vendredi soir.

vingt-trois heures cinquante-deux.

la chaleur, l'alcool et les baisers remplissaient la pièce principale d'un certaine maison de Malibu. les pieds sautaient et bougeaient sur le sol, tout le monde dansaient, les cheveux collés contre le front, tout le monde dans le noir avec une lumière rouge qui pourrait faire penser aux enfers.

et parmi tout ces gens, donghyuck.

donghyuck, ses cheveux mouillés, la chaleur et bougeant dans tout les sens, ses bras et ses jambes ne l'écoutaient plus. ils dansaient entre garçons et filles, se fondant dans la masse sans que personne ne le remarque. il passa sa main dans ses cheveux et continua de danser sur une musique électro tellement forte que ses oreilles bourdonnaient, lui signalant de partir.

et il voulait partir. la musique était atroce.

-est-ce qu'on peut considérer ça comme de la musique ? dit-il, lui seul pouvait entendre ses paroles.

il s'arrêta et regarda face à lui. il était fatigué.

-donghyuck ? donghyuck !

il tourna lentement sa tête, et autour de lui, tout devint lent, en slow-motion il vit mina se frayer un passage entre toute cette foule de gens dansants. il ne lui sourit, et ne fit même pas attention à la jeune fille.

-ça... la jeune file regarda autour d'elle, il y avait trop de bruit, ça va ?

donghyuck fixa la jeune fille et se sentit vomir, il se sentait tellement, tellement mal.








ses lèvres se posèrent sur celles de la jeune fille. cette dernière ne dit rien comme si elle s'y attendait. les mains de la jeune s'enroulèrent autour de la nuque du brun, ses lèvres mouvèrent sur celles de donghyuck passionnément. et alors qu'une succession de baisers s'ensuivit, donghyuck se détacha, lâchant une vieille excuse face au regard surpris de mina.

il sentit la nausée monter et s'enfuit en courant à travers la foule. mais tout devenait lent et l'empêchait de sortir de cet endroit. il poussa les bras et les épaules qui le bloquaient et ferma ses yeux, fonçant dans le tas. il passa par une immense et sombre cuisine avant de prendre la porte en se dirigeant vers le jardin.

-respire, respire... chuchotait-il tout en se forçant à inspirer et expirer.

il marcha rapidement dans le jardin illuminé par des spots autour d'une piscine. il se baissa en posant ses mains sur ses genoux regardant la piscine.

il vit l'eau bleu azur, immense et chaude, l'eau s'évapore à cause de cette chaleur.

et comme attiré par cette eau, il s'avança, la musique au loin devenait de moins en moins bruyante, permettant au brun de se calmer. il expira, les bras ballants et mis ses pieds au bord de la piscine. à la limite.

-j'ai atteint ma limite, dit-il, fixant le fond de l'eau.

il ferma ses yeux avant de laisser son corps tomber en avant dans la piscine.



































-dobong... tu as atteint les limites, dit mark en grondant le chien de sa grand-mère.

mark se pencha vers le chien assit qui venait de s'enfuir en courant une nouvelle fois, il était minuit et le jeune noiraud était plus fatigué que d'habitude. il ressassait ans cesse ce moment où il avait lancé son poing contre la joue de donghyuck.

-bon, je te laisse sans laisse mais-

à peine avait-il dit ça, le chien se mit à courir jusqu'au bout de la rue pour se diriger vers les terrains de tennis. mark savait bien pourquoi, au bout de la troisième fois, il avait compris que dobong aimait bien donghyuck.

c'est à ce moment là qu'il se posa la question. est-ce que donghyuck sera là ? le reconnaîtrait t-il enfin après l'événement de la bibliothèque ? devrait-il s'excuser ?

mark sentait qu'il devait s'excuser comme devait faire le brun envers jisung. il pensa à tout ça tout en suivant le chien. préparant mentalement une phrase d'excuse tout en le sermonnant, espérant que le brun ne soit pas trop saoul pour comprendre son comportement de connard.

-mais donghyuck est toujours un connard.

il entendit dobong aboyer.

mark s'approcha de l'endroit, il entendait au loin, une musique étouffée qui ressemblait à de l'electro vers le quartier Malibu. il tourna son regard vers dobong qui se mit à couiner, allonger sur le terrain de tennis.

et par surprise, il pouvait apercevoir la tristesse du chien.

il n'y avait personne sur le terrain de tennis.

𝐚𝐭 𝐥𝐞𝐚𝐬𝐭 𝐢 𝐥𝐨𝐨𝐤 𝐜𝐨𝐨𝐥- 𝐦𝐚𝐫𝐤𝐡𝐲𝐮𝐜𝐤Où les histoires vivent. Découvrez maintenant