Les 74ème Hunger Games : PDV Thresh

Chapitre 2

Quand nous arrivons enfin devant l'hôtel de justice, je signe le registre et vais me ranger tout devant avec les autres garçons de dix-huit ans.

Les enfants de douze ans sont au fond, devant eux ceux de treize ans jusqu'à ceux de dix-huit ans.

Le maire, l'hôtesse du district et Seeder sont assis sur des fauteuils et ont l'air un peu stressés.

Soudain, Chaff débarque de nul part et s'installe sur le fauteuil à côté de Seeder. Seeder et Chaff sont les deux seuls gagnants encore en vie. En 74 ans, il y a eu cinq gagnants dans le district 11 mais trois sont morts par vieillesse ou par la maladie et l'autre s'est suicidé en rentrant de sa tournée de la victoire.

Chaff a perdu un bras pendant les Jeux et maintenant, il a un moignon. Quand la cloche de l'hôtel de justice sonne 14 heures, le maire se lève, s'avance vers le micro et prononce son discours. C'est toujours le même. Il nous rappelle l'histoire de Panem, il raconte l'histoire de nos ancêtres et les catastrophes naturelles comme des ouragans, des sécheresses, la montée des océans qui a déjà réussi à engloutir tout le reste de la Terre et en laissant juste l'Amérique du Nord. Maintenant,l'Amérique du Nord est devenu Panem. Le maire rajoute :

"- C'est à la fois le temps de se repentir et le temps de la gratitude."

Ensuite, le maire annonce tous les gagnants du district 11. Nous sommes l'un des district les plus pauvres, certe, mais grâce au travail dans les champs, nous sommes musclés ou du moins, assez forts pour survivre au Jeux. Enfin,l'hôtesse du district s'avance et nous lance son traditionnel :

"- Joyeux Hunger Games ! Et puisse le sort vous être favorable !"

Je déteste les gens du Capitole. Ils sont toujours habillés de façon extravagante. Une fois l'hôtesse est arrivée avec une perruque en forme de panier qui contenait des fruits. Elle prétendait être assortie au district.

L'hôtesse attend des applaudissement, mais personne n'applaudit, comme toujours. Elle se dirige vers le vase rempli des noms des filles et dit :

"- Les dames d'abord !"

Elle plonge sa main dans la boule de verre et en sort un petit papier. Elle l'ouvre soigneusement et dit à haute voix :

"- Rue Barnette !" La foule gronde. Elle gronde à chaque fois qu'un enfant de douze ans est tiré au sort. Je me sens mal pour cette petite, bien que je ne la connaissais pas. La petite s'avance vers l'estrade, monte se mettre à côté de l'hôtesse qui lui demande son âge. Elle lui répond mais à la fin de sa phrase sa voix se brise un peu.

Il n'y a pas de volontaire.

L'hôtesse se dirige vers la boule des garçons, attrape un papier et le lit :

"- Thresh Morrowson !"

Au début, je n'y crois pas mais mes jambes avancent toutes seules. Je grimpe sur l'estrade. Elle me demande mon âge, je lui réponds avec le plus de calme possible. Bien sur, il n'y a pas de volontaire. Je vois ma sœur, elle pleure à grosses larmes et grand-mère se retient.

Et voilà, cette année se sont une gamine de 12 ans et un gars de 18 ans qui participeront aux Hunger Games. Nous rentrons dans l'hôtel de justice et allons chacun dans une pièce pour attendre nos proches pour les adieux. Je ne veux pas pleurer car si je veux rentrer à la maison, il faut que je sois fort.

Grand-mère et Amaryllis entrent dans la pièce, s'assoient près de moi et se mettent à pleurer. Je les laisse comme ça quelques instants et puis je coupe le silence :

"- Je vous aime."

Elles me répondent aussitôt :

"- Nous aussi."

Je commence à énumérer chaque chose qu'elles devront faire si je ne revenais pas. Quand j'ai enfin fini, Amaryllis s'écrit :

"- Non ne dit pas ça ! Tu reviendra, il le faut ! Promets moi que tu essaieras. Promets-le !

- Je te le promets. Je te promets d'essayer de revenir.

- Y a intérêt., dit-t-elle dans un souffle."

Les Pacificateurs arrivent trop tôt. Je leur demande encore 5 minutes, mais ils refusent. Ils prennent grand-mère et Amaryllis par les bras et les font sortir. Je m'attends à ce que l'hôtesse m'a dit, c'est à dire qu'elle vienne me chercher. Mais, quand la porte s'ouvre, je voix entrer une femme ni top grande, ni trop petite. Elle a le même teint que la petite qui a été tirée au sort. Je crois que c'est sa mère car elle lui ressemble énormément. Je l'ai vu laisser couler une larme quand la gamine se tenait sur l'estrade.

Elle s'avance droit devant moi. Je ne sais pas quoi faire, alors je la regarde et elle aussi. La femme brise le silence et dit d'une voix haute et claire :

"- S'il te plaît, essaie de la protéger du mieux que tu peux. Juste pour qu'elle ait une mort pas trop dure."

Elle hésite :

"- Ou même la ramener, ici saine et sauf."

Je fronce les sourcils et m'apprette à soulever une objection, mais la femme est déjà partie.

L'hôtesse vient me chercher pour monter dans une voiture qui nous conduira à la gare. Au district 11, on ne prend pas de véhicule et ni de transport, on se serre de nos pieds.

Je ne crois pas que les gens du Capitole savent s'en servir, vu que,pour eux, avoir une voiture c'est une habitude. Alors que nous, bah... on peut rien dire car il n'y a pas de voiture même si nous sommes l'un des plus grands districts après le 7 et le 10. Quand nous arrivons à la gare, (qui d'ailleurs grouille de journaliste, cameraman, ...), je souris à Rue et l'attrape par la main. En entrant dans le train, je vois Chaff et Seeder nous regarder d'un air désolé. Surtout Seeder. Nous nous approchons d'eux quand le train s'élance à grande vitesse. Je sens les doigts de Rue serrer ma main de plus en plus fort, alors je me tourne vers elle et lui dit :

"- Ne t'inquiète pas, petite sœur."

Elle sourit et répond :

"- Merci, grand frère."

Je sens ma gorge se nouer du coup je vais dans mon compartiment pour m'allonger et respirer un bon coup.

-----------------------------

Merci d'avoir lu se chapitre !!! j'espère qui vous a plu !! bisou !!!♥3♥