Chapitre 4

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J'entends un cri strident. Celui d'une petite fille. Celui de Rue. Je me lève d'un bond et cours en direction de sa chambre. Arrivé la bas, je la vois se faire attaquer par une mutation génétique. Je me rapproche et je vois que c'est un geai moqueur, avec des dents aiguisées et qui l'attaque à l'aide de ses grandes ailes. La petite Rue est en sang et crie à plein poumon. Elle appelle à l'aide et se débat comme une folle. 

Normalement, les geais moqueurs sont gentils et inoffensifs, je le sais car dans mon district il y en a partout, mais ceux-là avaient plutôt l'air dangereux. Alors, je saute d'un coup sur le geai moqueur pour l'attaquer, mais il recule sans cesse. Je réessaie, mais je n'y arrive pas. D'un coup, le geai moqueur se retourne, m'attrape par le cou avec ses dents et m'arrache le cou. 

Je me réveille en sursaut, en criant et tout en sueur. Ouf ce n'était qu'un cauchemar. Mais il avait l'air tellement vrai que j'avais même ressenti une douleur incroyable. 

 Je me lève du lit et va dans la salle de bain boire un grand verre d'eau. Je me mets en pyjama et retourne dans mon lit. Quand j'essaie de m'endormir, je n'y arrive pas. 10 minutes après, j'ai toujours les yeux ouverts terrifié par se cauchemar. Plusieurs minutes passèrent et toujours rien. Alors je décide de passer le reste de la nuit sans dormir. 

 Quand l'hôtesse frappe à ma porte pour me dire de me préparer pour le petit déjeuner, j'étais déjà prêt alors je sortis directement. En arrivant dans la voiture-restaurant, il n'y avait personne, il y avait une longue table sur laquelle il y avait au moins une centaine de plats différents. Je demande au serveur à côté de la table si je peux me servir et il me fait oui de la tête. Au début, je me demande pourquoi il ne me répond pas et puis en observant bien, je me suis rendu compte que c'était un muet. Je le vois à la manière dont il se sert d'avaler sa salive et à la disposition de ses lèvres.

Je vais m'assoir dès que je m'en aperçois car je suis dégouté de voir un homme dans cette état. J'en suis dégouté parce que je me souviens de quelque chose. Quelque chose d'horrible que j'ai pu voir à la télévision quand j'était un peu plus jeune : cet homme fait partis des personnes du capitole ou des districts qui se font couper la langue par cause de trahison; comme me l'a dit mon père. 

Enfin, quand Rue arrive, je suis rassuré qu'elle aille bien car même si je sais que ce n'était un cauchemar, j'ai quand même envie de vérifier son état. Pour résultat, je conclus qu'elle allait bien, d'ailleurs très bien ; elle a un grand sourire et elle est assez heureuse. Pas dans le sens être contente d'être ici, mais plutôt heureuse de sa vie et elle n'est pas non plus dépressive. Je lui souris et tapote la chaise à côté de moi pour lui dire de venir s'installer ici. Elle s'assoit la où je lui indique et me dit:

"- Alors, bien dormis ? 

 - Oui, enfin un peu. J'ai fait un petit cauchemar de rien du tout. 

 - Ah bon., dit-elle d'un ton un peu choqué. C'était quoi ? 

 - Oh, rien d'important., lui dis-je en secouant la tête." 

Je ne veux pas le lui dire parce que j'ai quand même peur qu'elle se fasse des idées ou qu'elle croit que c'était un signe, ou un truc comme ça.

Mon assiette est remplie de bonnes choses, comme des petits pains fourrés avec une sorte de crème appeler "chocolat" comme me l'a dit Seeder, il y a aussi des petits biscuits, un breuvage au lait et au chocolat dans un bol : j'ai vu Chaff y tremper des morceaux de pain, des cookies, etc. .Alors, je prend mes biscuits et les trempe un par un dans le bol en les mettant d'un coup dans ma bouche pour qu'ils ne se cassent pas en mille morceaux. Résultat: c'est délicieux ! 

Une fois que tous les ventres sont bien remplis, nous allons tous dans nos chambres pour récupérer nos affaires car nous arrivons en gare dans 10 minutes.  


Je vais dans ma chambre et prends les vêtement avec lesquels je suis arrivé ici et les mets dans un petit sac à dos que j'ai trouvé dans l'armoire. Aussi, je me change. Je mets un beau pantalon gris, un tee-shirt noir et des petites chaussures pile à ma taille. D'ailleurs, je ne sais pas pourquoi, mais tout ici est à ma taille. Comme si c'était prévu que j'allais être envoyé dans l'arène... Je chasse cette idée de ma tête et sors de la chambre en la regardant une dernière fois.




**C'est encore un chapitre court ! Je vais essayer de rattraper mon retard mais pour l'instant je ne mets que ça. J'espère que ça vous plait...**

Salut !!




Les 74ème Hunger Games : PDV ThreshWhere stories live. Discover now