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Mane deh ndékété dama lene beugue. Voilà une longue partie écrite avec beaucoup d'amour waye, la plus longue sakh, depuis que j'ai commencé cette aventure. Enjoy it, et n'oubliez surtout pas de commenter. ❤️

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Il était dix-huit heures lorsque Soraya décida de quitter son bureau et rentrer enfin chez elle. Mais avant cela, elle devait d'abord passer chez sa belle-mère pour y récupérer son fils. Cette dernière se chargeait de le prendre à la crèche lorsque Abdel ou Soraya finissait tard. C'est d'ailleurs elle-même qui avait choisi cette crèche, du fait qu'elle était proche de chez elle.

Soraya faisait partie de ces femmes chanceuses aux belles-mères aimantes et bienveillantes. Elle était si douce, si gentille avec elle ! Elle était la maman de deux filles et deux garçons, Abdel était le deuxième venu, après sa sœur Myriam. Il avait une autre petite sœur de 29 ans, Khardiata, mariée et un petit frère de 18 ans, Mansour le dernier, le petit protégé.

Elle avait acheté en cours de route des nems maman Safie en raffolait. Elle sonna et c'est Mansour qui lui ouvrit.

- Ma belle-sœur préférée !

- Da nga am bénéne belle-sœur bouma khamoul ? (Tu as une autre belle-sœur que je ne connais pas ?

- Pour kane ? Abdel ? Nga khamni yaw ley noyé ? Fiteum méyouko sakh mouy khol kénène. (Belle-sœur venant d'où ? Abdel ? Lui qui ne respire que par ton nom ? Il n'a même pas le courage de regarder une autre femme).

- Ni rek nguene di def, ba niou diape conf, nguene indil niou woudiou. (C'est comme ça que vous faites jusqu'à ce qu'on ait une cofinance aveugle, pour nous emmener une coépouse après).

- Souko indiwé deh, mako nara khatal bamou délou foumou diougué. (S'il l'emmène je vais tellement la maltraiter qu'elle retournera de là où elle est venue. )

- Ah bakhna, si tu le dis. Tu vas bien ? Et tes cours ?

- Ca va, on gère.

- Bayi ngama deh. (Tu m'as abandonnée . )

- Kou la bayi gueudj lekk lou nekh. Je viendrai te rendre visite dans la semaine in shaa Allah. (Qui t'abandonne ne mangera plus de bonnes choses. )

- Je t'attendrai. Où est maman ?

- Dans sa chambre, avec Khachim. Elle va devenir folle si elle continue à le garder. Elle ne lui refuse rien.

- Elle le gâte trop, comme ton frère.

- Wa li ng indi ni, ça sent bon deh ? (Ce que tu as là, ça sent bon deh)

- C'est pour ta maman. Bats les pattes.

- Pourtant mane tchi sey bi la bokk deh. (Je suis ton beau-frère pourtant. )

- Soumey dem niou guissé, tu es mon petit mari. (On se voit avant que je ne rentre. )

- Tu es la meilleure waye.

- Déma marteau rek.

Arrivée devant la porte de la chambre elle frappa de petits coups et attendit de se faire inviter pour entrer. Khachim semblai profondément endormi dans les bras de sa grand-mère qui lui caressait le dos.

- Ma fille chérie ! Comment vas-tu, Aidara ?

- Bien maman. Et toi ? Et la santé ?

- Sante, Alhamdoulilah.

- Mba Khachim sonaloula rek ? (J'espère que Khachim ne t'a pas fatiguée ?)

- Non non, ma shaa Allah, c'est un bébé très calme. En plus il m'avait manqué.

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