Chapitre 76

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Cet idiot me montre toutes ses dents pour accompagner sa question.

*****

Point de Vu de Colin.

Colin : Aller les gars on s'y remet.

Adam : Ah ouais monsieur arrête nos répètes pour téléphoner sans prévenir et direct quand il revient il nous prend pour ses larbins.

Colin : Il nous reste moins d'une semaine, pour que se morceau soit parfait.

Adam : Oh du calme mec, il est pas prévu pour nos dates.

Je le dévisage, j'en ai marre de me justifier surtout que si je lui parle de mon chaton, il va me chambrer ce con.

Mac : C'est la fameuse Dina elle vient à notre concert sur New York. J'ai hâte de rencontrer cette nana, j'ai cherché sur les réseaux sociaux, c'est une bombe.

Je grogne envers mon basiste par intérim et comment il peut savoir pour Dina et surtout ça me met hors de moi qu'il puisse avoir des sales pensées à son encontre.

Mac : Bah quoi ? J'ai des oreilles c'est  pour écouter.

Mais je vais le frapper cet tête de noeud, la seul raison qu'il soit parmi nous est que Doris n'était pas dispo avec ces soucis de cure. Il a rien pour plaire le pauvre petit, il louche, tête de fouine et cerice sur le gâteau un humour de merde, relou de chez relou. Même Matt est talentueux à côté.

Adam : Aller on y va on perd pas de temps à se prendre la tête.

Dieu bénisse mon pote, toujours la pour calmer les tensions. Je me remet derrière le piano et on est reparti.

Après l'avoir répétée bien une dizaine de fois à l'affilé je décide de finir cette répète et donne congé à mes musicos.

*****

Allongé seul sur mon grand lit de ma chambre d'hôtel, je contemple le plafond. Avec comme seule pensée ma merveilleuse beauté. Je vois son sourire hypnotique, sa façon de remuer sa tête pour retirer les cheveux de son visage, de ses cheveux d'ailleurs si doux à la couleur de l'ambre à l'odeur envoûtante de vanille. De sa peau si douce, velouté si parfaitement parfaite. Sa façon qu'elle a de me regarder, de rougir lorsqu'elle est gêné. La manière qu'elle a de sourire, ou bien de se tortiller la bouche quand elle réfléchie, la façon qu'elle a de serrer ses poings quand elle se fâche même ses petites mimiques, ses défauts sont si craquant sur elle. Je repense à ses formes voluptueuses, je revois encore mes mains et mon regard arpenter son corp. Et la sentir vibrer sous mes doigts.

Colin : Tu pourrais frapper.

Adam : Il faut que tu bouge mec. J'ai l'impression que mon meilleur pote est devenu un zombie. Ta vie se résume aux concerts, aux répètes et à te morfondre en pensant à Dina.

Colin : Putain j'ai merdé avec elle. J'ai tellement flipper de mes sentiments que j'ai agis comme un salle con égoïste. Putain je l'ai dans la peau, j'ai l'impression que je deviens fou loin d'elle.

Adam : Bah voilà tu sais quoi lui dire pour la reconquérir, avec un peu de chance elle te pardonnera.

Je lui réponds dépité.

Colin : C' est mort, c'était bien elle que j'ai eu au tél tout à l'heure, elle a été glacial envers moi. Je pense qu'elle a fait une croix définitive sur nous deux. J'ai même pas réussi à la convaincre de venir au concert qu'on fera à l'appolo théâtre, si seulement elle pouvait venir et écouter la chanson que j'ai écrite pour elle.

Adam : T'inquiète je gère, j'insisterai pour qu'elle vienne.

Il s'apprête à quitter ma chambre quand je le rappelle.

Colin : Bien sûr il n'y a jamais eu de discutions sur mes sentiments et mes inquiétudes.

Adam : Qu'elles sentiments ? Quelles inquiétudes ? On a juste eu deux mots entre deux mecs viriles.

Me rétorque mon ami en me lançant un clin d'œil.

Colin : Merci mec.

Après Les PleursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant